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    Au hasard  de trottoirs en  quai de gare,

    Vagues visions de tirages en images

    Mon soleil est fait de sang

    Mes nuits  ont la blancheur du stérile

    Que n’ais je pas en mon intérieur 

    Pas de prière, pas de vœux, non tout ceci est croyance

    De vos dieux je ne vois d’évidence

    Querelles sans fin pour un énième pouvoir des parties

    Jeux de croix, de murs, aux édifices brillants du sang de vos sujets

    Dites moi quand trouverez vous la vie dans cet incendie

    A ces offrandes, ces dévotions, avez-vous perdus la notion de paix.

    Mon ciel est sombre, autant que l’est votre cœur parfois

    Arrêt, mouvements, la roue, les aiguilles tournent

    Surenchères qu’elle est triste notre terre

    Marcher des heures dans les villes n’est plus que sueur

    A vouloir on se prive, à désirer  on se frustre, à aimer on s’enchaine

    Entendu que mon âme est noire, crois-tu ses mots amers

    Raisonnement logique que je te lègue  bien aisément

    Allez disons que le narcissisme serait un idéal

    Dis-moi quand pourras-tu me tendre la main  

    Sans autre intention que nous réunir pour faire un meilleur demain.

    Shaka   


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    Allez va bouffe les mes silences

    Comme je supporte l’absence

    Regarde le temps qui s’écoule

    A attendre qui quoi on sait même plus pourquoi

    Allez  pleure en silence

    Ça se  dit pas ces choses là

    Toi tu ne sais pas ta bouche ouvrir

    Toi tu n’as que ta plume pour vomir

    Dis leur que la ligne est franchie

    Que la vie t’en as plus envie

    Qu’à cette souffrance n’existe qu’une délivrance

    Qu’à la larme ne s’oppose que la lame du lâche

    Qu’aucun de leurs sourires  ne réchauffe  

    Que t’as laissé le bateau s’échoué

    Comme un soleil sur champs de blé

    Sans combat presque sans pourquoi  

    Le fait est là ami

    La vie ne t'aime pas

    Shaka

     

     


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    Vas y ouvres fenêtres et volets

    Réjouis toi de cet immonde

     Pleure tes larmes d’or

    Fouille dans les enfers  des sens

    Expose ton sourire à leurs rires

    Essaie de survivre sur cette ile aux sévices

    Laisse le vent léger t’envelopper de parfum

    Vas y défais toi de toute cette crasse puante

    Fais flotter tes cheveux à la brise de tes plaisirs

    Enivres toi du puant de ces vices

    Regarde le ciel briller autant que ton âme

    Fuis du regard l’absurde  d’un ciel lunaire

    Ose parole divine jusqu'à absoudre le monde

    Crache ton venin sur cette étoile qui s’éteint

    Quand deux s’oppose rien ne semble osmose

    Et pourtant entre deux proses, j’ose

    L’espace d’un funeste, l’espace d’un céleste

    Amour et haine en un chemin, a choisir

    Chaque chemin pour chaque destin

    Pour tous les chemins ont la même fin

    Shaka


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    Et nos rêves envolés, poussière d’espoir

    Un sourire s’enfuit laissant place au dérisoire

    Et se tordent  nos vies, comme mille tortures

    Reviennent  ces instants qui nous noient

    Quand vient  prémices d’un long désert

    Reprendre navire, pour allez ou, je sais pas

    Y’a plus de ports, plus de quais, juste ce vide, ce néant

    Mon dieu qu’il est triste mon empire 

    Sans ses lumières et leurs sourires

    Cette  solitude qui te bouffe, qui t’épuise

    A force de nuits sans sommeil, a force de rien

    Même pas l’ombre d’une ombre a qui parler

    Même pas l’ombre de moi-même, même elle s’est  tirer  

    Allez dites moi qui tout va bien, que les autres sont là

    Que votre générosité m’aidera, m’aidera a quoi ?

    A trouver bonheur sans avoir à compter les heures

    A plonger mes yeux dans le bleu de son ciel

    A respirer le parfum d’une peau

    Tendre la main pour autre chose qu’un mirage

    Puisque puissant est le naufrage

    Croyez vous que suffisent simples verbiages

    A votre  bon cœur m’sieur dames, pour un cœur qui s’éteint

    Jamais plus non jamais plus il ne connaitra le frisson

    Cette décharge dans le cœur, cette impatience idiote

    Ces attitudes puériles  des amours naissant

    Les amours passés, rêvés, espérés ont finit de l’épuiser.

     

    Shaka 

     

     


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    Dis tu sais encore toi comment on embrasse

    Ho tu sais c’est comme mon sourire

    Il s’est perdu dans mes souvenirs

    Rassure-toi, il parait que ça revient

    Avec le temps, avec  le vent

    Un jour viendra, ou tes hivers seront printemps

    Le ciel dégagé, les perles de pluie sur tes joues s’effaceront

    Ton navire retrouvera son horizon

    Un jour, viendra l’instant ou tu pourras lui sourire

    Sous un saule pleureur mais toi tu auras cessé de pleurer

    Le saule pour cacher, mieux,  pour garder cet instant a l’abri comme trésor

    Cet instant ou sans vraiment savoir quoi ni comment

    Là sur un banc qu’on dirait témoin des amants  

    Ta vie prendra   nouvel essor.

    Shaka  

     


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    Un jour

     

    Pardonnez moi si pour étrennes

    Je n’ai à vous offrir que peines

    Je ne suis pas heureux, c'est malheureux, mais je n'y arrive pas. 

    C'est une addiction au mal-être  

    Quand vous ne savez plus qu'un jour vous saviez rire

    Quand le mal a choisi votre âme pour empire,

    Quand tous les romantiques et les tristes du monde,

    Ont choisi votre cœur pour se mettre à pleurer. 

    A trop  rêver de mon unique, j’en ai oublié vos différences

    A ces autres qui vous offre confidence

    Qu’ils sachent que mon cœur est abstinence  

    Leurs blessures me paraissent bien douces

    Quand c’est de ma vie que je suis orphelin

    Avant de voir leurs empires colorisés en pixels

    Faut il que s’efface cette brume qui m’invisible

    Devrais-je sécher mes yeux sanglots

    Changer ce muscle mort d’ennui, pour un vol aux infinis

    Quand aimer me faisait prendre la mer pour trouver sublime

    A vendre cette âme qui un jour s’est enfuie.

    Un jour, un printemps j’aurais ta lumière

    Dans les yeux dans le cœur à en faire prière

    A ces idées qu’il faut être deux pour éviter le vide immense

    Mais puisque ici  nos amours ne sont qu’offenses

    A chercher le passé perdu, le futur à te fuir

    Et ce présent à souffrir  à souffrir à souffrir ....

    Shaka


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  • Je ne serais plus un, je serais tous

    Nous ne seront pas vieux, mais sans âge,

    Au vent jetés les vœux pieux

     Ils ont souvent le flot amer

    Une route, un chemin  ou un sentier

    Nul doute il te faudra avancer

    Lourde est ta croix, profondes sont les blessures

    Allez  toi seul sais  les dérives  les brulures,

    Qu’il soit azur ou lunaire le ciel est tient

    Que brillent étoiles ou voguent nuages  

    A l’infini ton âme un jour ira

    Un souffle brise légère, parfum  mélancolie

    Tout s’emmêle tout se lie.

    Douleur, rancœur, froideur, noirceur, pleurs

    Tant de mots pour un seul cœur

    Ha oui y’a bonheur, couleur et d’autre

    Que bien souvent  on ne vit que trop peu

    Je serais un je serais tous

    Quand ma croix un jour je poserais pour m’asseoir a vos cotés

    Shaka  


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    Non je ne suis pas

    A ce lien qui nous unis, aux ondes qui nous relient

    A cette face cachée, cette essence de l’autre

    A cette hybridité de nos relations, ces parties de chacun

    A ce puzzle quand chacun prend place

    Aux conflits de nos doutes et de nos maux

    Aux sereins de nos  convictions plus qu’a nos connections

    Le lien qu’on cherche à créer, à tisser sur une toile sans fil

    A ces mots qu’on voudrait pour apaiser maux

    A ces voyelles et consonnes  placebo

    A ces maux qui vous gènent qui vous peinent

    A mes maux qui de vos jours font des nuits

    A mes maux, au plus fort de vos doutes

    A mes maux, à vos sanglots profondeur de vos peines

    Quand le lien se sait lointain, quand le lien se sait nu

    Absent  de sens, de calcul, comme le bestial entre les reins

    Vois-tu le désir d’un lien unique quand tu lis ces maux

    Crois-tu au sublime de quelques mots jetés là

    A la parole juste, dans une recherche du vrai  

    Me croiras-tu si je te dis que ces maux sont qui je suis

    Valideras tu si de mes maux j’éprouve plaisir

    Comprendras-tu si je n’attends rien de toi plus que ce que tu n’as

    M’en voudras tu si dans ce virtuel, je suis le virus

    Quand toi tu crée beauté de tes rêves, je t’oppose mes obscurs

    Quand ta main vers moi se tend  tu ne trouve que néant

    Cher ami(e)  regarde bien qui je suis , crois tu que seul main suffit

    Dans nos échanges, je puise lumière et fragrance  

    Dans l’espoir unique d’approcher  l’essence même de qui tu es .

    Bien puérils, ces échanges parfois me renvoient aux mornes vallées de l’oubli

    Je suis qui vous êtes, je suis votre miroir, le noir que vous rejetez

    A comprendre mes maux je sais voir les vôtres,

     Non je ne suis pas l’ange, bien placé pour croire en nos démons   

    Le prétentieux m’est puant, quand j’ose afficher ces mots

     

    Shaka 


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