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    miroir en délire

     

     

    A regarder dans le miroir du passé

    Les cœurs brisés restent là figés

    La sémantique des sentiments

    Pauvre prétentieux de la logique

    Quand ton âme s’abandonne à Eole

     Les mots si beaux soit ils s’étiolent,

    J’aurais aimé un ailleurs autre part

    Sous un soleil, une lune ou bien nulle part

    Une dune ou  faire l’amour

    Dans un train sans billet retour

    Fatigué des monstres de l’illusion

    Toi l’animal, bienvenu au bal des dandies  

    Celui des puants  qui te crachent  leur narcisse a la face

    Allez va je prends le train, au bouillonnant nacré

    M’en aller, tel un brouillard, au vice mégalo

    Attirer par le parfum d’une liturgie d’ébats   

    Cours sur le vent, course  à l’élan  amoureux

    Ne te retourne pas, je déglingue le sinistre

    J’ai brisée le miroir.

    Shaka


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  • Emmène-moi revoir une dernière fois ces endroits qui faisaient taire le vacarme de mes idées noires.

     

     

     

     


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  • lui

     

    lui

     

    Je sais qui tu es sans savoir qui tu es

    Personne n’est copier, tous sont unique

    Personne, non personne ne sait

    L’indicible, l’invisible cet intérieur 

    Ressens-tu ce que cet autre ressent

    Vois-tu ce que ses yeux perçoivent

    Les frissons qui le parcourent te sont ils familier

    Entends-tu le silence qui l’habite

    As-tu les réponses aux questions qu’il se pose  

    Ses mots sont morts  quand sont nés ses maux

    Le son de sa voix, s’est perdu dans ses cris

    La solitude est devenue sa concubine

    Puisqu’est partie la colombe

    Les rires se sont  noyés dans l’océan de ses peines.

    Comment peut-il vivre ainsi ? Une âme si tourmentée

    Quand les convictions tombent comme des cartes

    Bien, lui te refait un château, lui regarde encore la vie

    Patient d’un hôpital ou personne ne guérit

    Convalescent  de guerre sans  vainqueur

    Les paumes, non ne se joignent pas, elles s’ouvrent

    Parce que serrer les poings n’est qu’un absurde sur place

    Le bleu de ses yeux te dévoilera  peut être ce que toi tu ne vois

    Lui dans l’humilité te donnera sans ne pas être lui  

    Le peu qu’il reste de sacré, cette essence sans odeur

    Ce profond aux mille couleurs, aux milles saveurs

    Combattant des impossibles  il sait, à raison, les piliers de la vie.

    Shaka


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    Un poème pour chanter la vie

    Quelques vers pour les endormis

    Avant d‘avoir le rictus mortel gravé

    Par le froid éternel  que toujours on a redouté  

    Avant que ne s’arrête  là notre destin

    Parce que l’infini commence ou s’effacent nos chemins.

    Libertaires, que nos bouches s’essoufflent

    A nous embrasser avant  que ne vienne dernier soupir

    Funéraires, que le dernier sanglot  ne soit que plaisir

    Sans mots, juste deux amants  qui s’emmitouflent,

    Murmures des maux, la fleur  du cerisier renait 

    Dans le cœur des  âmes perdues, revient l’adoré  sur les quais

    Les champs de blés s’offrent aux moissonneurs du bonheur

    Le soleil, complice de cupidon,  efface noirceur

    Parce que les jours qui s’étirent épuisent  mélancolie

    Et que lune devient douceur au feu de nos nuits.

    Allez viens t’abandonner dans nos étreintes

    Viens et que ta peau transpire tes envies

    Que ton corps ondule sans feintes

    Que dans ton regard apparaissent les infinis,

    Parce que le sacré se délecte dans ces ébats

    Et que c’est entre tes reins que s’accompli le divin .

     

    Shaka 

     

     


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    Tant de fois, j’ai levé les bras croyant victoire

    Tant de fois j’ai hurlé silence dans le brouillard

    Tant de mots  gisent ici sans prose, sans plume exquise

    Tant de maux à l’encre du sincère que s’envole même la bise.

     J’oserais bien vers et prose aux couleurs des roses

    Mais vois tu, ma muse ne m’a laissée qu’ecchymoses

    Un jour à tenir fleur, aveuglé par cet amour

    Les épines ont  lacérées jusqu'à  perdre les jours

    Mais un jour on s’est aimé, et ce jour c’est mes nuits

    Un jour on croit que s’aimer suffit à fleurir chemin

    Une princesse qu’on aurait connu, juste en avoir rêvé

     Remercié la vie de l’avoir connue, de l’avoir aimé

    Sans en guérir toutes les plaies  

    Sans en garder les amers regrets

    Dans les couloirs du temps, garder l’infini de ce temps

    Comme un marin qui cherche le phare les jours de tempête.

     

    Shaka


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  • Il faut s’aimer soi avant d’aimer l’autre

    Mais a s’aimer soi, n’oublie t’on pas d’aimer l’autre

    A force de vouloir s’aimer ne devient on pas égoïste

    Pourquoi s’aimer soi ou t’aimer toi

    Alors que c’est nous que nous aimons

     

     

    maux nocturnes

     

    Finalement  tu dis que rien ne va

    Tu peins  pour les  autres  tes nuits noires

    T’as du mal à donner dans le multicolore

    Parce que ta vie tu vois, t’en as pas,

    Ça changerait quoi si tu t’ouvrais 

    Tu serais jamais satisfait, t’en voudrais toujours plus

    Parce que quand t’as connu le vide, tu veux le plein

    Ça dure depuis si longtemps  que t’es invisible

    Pis tu ferais quoi, tu sais même pas comment on vit

    T’es qu’un loup enragé  t’as rien pour être parfait

    Mais c’est bien dis moi, tu le reconnais.

    Tu savais que l’amour ça existe

    Ha oui t’as connu ça un jour  mais c’est devenu mythe

    Qu’elles ont tout pour te mettre en  laisse

    Mais rien d’elle  n’est déesse  

    La parole ça elles ont, souvent pour rien dire

    Souvent pour t’extirper un soupir

    Et pis ces conneries qu’y faut profiter du présent

    Mais t’as pas de futur, alors le présent  c’est le brouillard

    Un voile devant les yeux, a rien voir, à regarder le grand  illusoire

    Et même si c’est pas ton choix, c’est ton histoire  

    Shaka 


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    Des mots pour changer le monde

    D’autres pour essuyer  tes larmes, te consoler

    Certains blessant, d’autres berceuses vagabondes

    Quelques uns ouvrent ton cœur pour le réchauffer,

    Ceux qu’on utilise comme une bouée un jour  sombre

    Quelques uns jetés à la volée, pour nourrir basse cour

     Les subtils, comme lueur dans la pénombre

    Les succincts pour éviter long discours,

    A chaque plaie son bon mot, son placebo

    Qu’il soit seul ou horde il se fait lame

    Nourriture ou torture  abreuvant le cerveau

    Le mot  cri, hurlement, quand  le cœur sonne l’alarme,

    Des pour le dire, d’autre pour ne rien dire

    Des mots qu’on enchaine, ceux pour te mettre en laisse

    Ceux d’absence, et briseurs  de silence comme un zéphir  

    Le mot qui tue  et celui caresse

    Quelques un saveur et couleur

    Parfois les mots font qu'on meurt de froid 

     

    Shaka


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    Tu te demandes si tu es une bête féroce ou bien un saint
    Mais tu es l’un, et l’autre. Et tellement de choses encore
    Tu es infiniment nombreux
    Celui qui méprise, celui qui blesse, celui qui aime, celui qui cherche. Et tous les autres ensembles
    Trompe-toi, sois imprudent, tout n’est pas fragile
    N’attends rien que de toi, parce que tu es sacré. Parce que tu es en vie
    Parce que le plus important n’est pas ce que tu es, mais ce que tu as choisi d’être

     

    Je sais pas d’où ça viens

    Je sais pas à  pourquoi y a rien

    Alors  toi qui te dis que ta vie est  vide

    Remets tes muscles en action

    Connecte tes neurones, non pas a l’écran

    Bouffe la ta vie, comme si t’en avais jamais eue

    Croque la pomme, comme si t’avais jamais mangé

    Je sais je te l’ai dis, je ne suis pas l’ange

    Ni dieu, juste un imparfait

    Mais crois moi, si je te dis qu’ici compassion  n’est qu’illusion

    Ici y ‘a qu’un abri au blizzard,

    Mais y a pas de remède anti mouchoirs

    Alors ouvre tes paumes et verse y tes larmes

    Poses-y ton cœur, là tu seras toi, magnifique

    Regarde le ciel à t’aveugler, le soleil nourricier

    Aimes, hais, sois désolé, sois imprudent

    Ne souris pas si t’en as pas envie, pleure si ton ciel est sombre

    Sois autre chose que les autres ne savent pas

    Non ce n’est pas la fin de ce monde, c’est la fin du leur

    Toi qui as des rêves, pose ta croix, ici l’espoir a le gout du sublime

    Si les rêves sont morts, sois révolté 

    Sois le soleil dans les blés

    Ose te parfumer  du  rebelle de tes envies

    Et pis tant pis s’ils se moquent, toi tu vis

    Eux ils iront a la tombe

    Sans avoir jamais connu colombe

    Mets les habits du pauvre ose le regard du roi

    Danse avec la vie, danse avec ton âme

    Et s’il te faut boire pour valser, ivre jusqu’au macadam

    Laisse ta fierté, ton orgueil, a la porte de leur bienséant

    Sois égoïste, sois sans équivoque, trompe toi

    Il n’y a que l’ennui qui ne provoque rien

    Et tu pourras allez de port en port

    Chevauchant, des amours, des nuits  et des matins enfumés

    Nous on n’ est pas rois ni reine, mais la vie on y tient

    Comme je te tiens les reins le sourire entre tes seins

    Allez ressers toi, la vie ça se gâche pas

    C’est comme un bon repas.

    J’ai puisé, j’ai pris sur moi, j’ai crié, j’ai pleuré, j’ai vomis

    J’ai dis merde a la vie, je l’ai haïs

    Serrer  les poings ne fait rien sauf te mettre  a genoux

    Lève toi et marche, même si ton corps est usé, bancal

    T’es trop jolie quand tu ris, quand tu me souris

    Et pis le rire y parait que ça guérit.

    SHAKA 


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