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Par shaka65 le 25 Avril 2014 à 22:33
A regarder dans le miroir du passé
Les cœurs brisés restent là figés
La sémantique des sentiments
Pauvre prétentieux de la logique
Quand ton âme s’abandonne à Eole
Les mots si beaux soit ils s’étiolent,
J’aurais aimé un ailleurs autre part
Sous un soleil, une lune ou bien nulle part
Une dune ou faire l’amour
Dans un train sans billet retour
Fatigué des monstres de l’illusion
Toi l’animal, bienvenu au bal des dandies
Celui des puants qui te crachent leur narcisse a la face
Allez va je prends le train, au bouillonnant nacré
M’en aller, tel un brouillard, au vice mégalo
Attirer par le parfum d’une liturgie d’ébats
Cours sur le vent, course à l’élan amoureux
Ne te retourne pas, je déglingue le sinistre
J’ai brisée le miroir.
Shaka
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Par shaka65 le 24 Avril 2014 à 22:58
Emmène-moi revoir une dernière fois ces endroits qui faisaient taire le vacarme de mes idées noires.
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Par shaka65 le 20 Avril 2014 à 00:27
Je sais qui tu es sans savoir qui tu es
Personne n’est copier, tous sont unique
Personne, non personne ne sait
L’indicible, l’invisible cet intérieur
Ressens-tu ce que cet autre ressent
Vois-tu ce que ses yeux perçoivent
Les frissons qui le parcourent te sont ils familier
Entends-tu le silence qui l’habite
As-tu les réponses aux questions qu’il se pose
Ses mots sont morts quand sont nés ses maux
Le son de sa voix, s’est perdu dans ses cris
La solitude est devenue sa concubine
Puisqu’est partie la colombe
Les rires se sont noyés dans l’océan de ses peines.
Comment peut-il vivre ainsi ? Une âme si tourmentée
Quand les convictions tombent comme des cartes
Bien, lui te refait un château, lui regarde encore la vie
Patient d’un hôpital ou personne ne guérit
Convalescent de guerre sans vainqueur
Les paumes, non ne se joignent pas, elles s’ouvrent
Parce que serrer les poings n’est qu’un absurde sur place
Le bleu de ses yeux te dévoilera peut être ce que toi tu ne vois
Lui dans l’humilité te donnera sans ne pas être lui
Le peu qu’il reste de sacré, cette essence sans odeur
Ce profond aux mille couleurs, aux milles saveurs
Combattant des impossibles il sait, à raison, les piliers de la vie.
Shaka
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Par shaka65 le 17 Avril 2014 à 21:59
Un poème pour chanter la vie
Quelques vers pour les endormis
Avant d‘avoir le rictus mortel gravé
Par le froid éternel que toujours on a redouté
Avant que ne s’arrête là notre destin
Parce que l’infini commence ou s’effacent nos chemins.
Libertaires, que nos bouches s’essoufflent
A nous embrasser avant que ne vienne dernier soupir
Funéraires, que le dernier sanglot ne soit que plaisir
Sans mots, juste deux amants qui s’emmitouflent,
Murmures des maux, la fleur du cerisier renait
Dans le cœur des âmes perdues, revient l’adoré sur les quais
Les champs de blés s’offrent aux moissonneurs du bonheur
Le soleil, complice de cupidon, efface noirceur
Parce que les jours qui s’étirent épuisent mélancolie
Et que lune devient douceur au feu de nos nuits.
Allez viens t’abandonner dans nos étreintes
Viens et que ta peau transpire tes envies
Que ton corps ondule sans feintes
Que dans ton regard apparaissent les infinis,
Parce que le sacré se délecte dans ces ébats
Et que c’est entre tes reins que s’accompli le divin .
Shaka
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Par shaka65 le 7 Avril 2014 à 22:04
Tant de fois, j’ai levé les bras croyant victoire
Tant de fois j’ai hurlé silence dans le brouillard
Tant de mots gisent ici sans prose, sans plume exquise
Tant de maux à l’encre du sincère que s’envole même la bise.
J’oserais bien vers et prose aux couleurs des roses
Mais vois tu, ma muse ne m’a laissée qu’ecchymoses
Un jour à tenir fleur, aveuglé par cet amour
Les épines ont lacérées jusqu'à perdre les jours
Mais un jour on s’est aimé, et ce jour c’est mes nuits
Un jour on croit que s’aimer suffit à fleurir chemin
Une princesse qu’on aurait connu, juste en avoir rêvé
Remercié la vie de l’avoir connue, de l’avoir aimé
Sans en guérir toutes les plaies
Sans en garder les amers regrets
Dans les couloirs du temps, garder l’infini de ce temps
Comme un marin qui cherche le phare les jours de tempête.
Shaka
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Par shaka65 le 30 Mars 2014 à 00:23
Il faut s’aimer soi avant d’aimer l’autre
Mais a s’aimer soi, n’oublie t’on pas d’aimer l’autre
A force de vouloir s’aimer ne devient on pas égoïste
Pourquoi s’aimer soi ou t’aimer toi
Alors que c’est nous que nous aimons
Finalement tu dis que rien ne va
Tu peins pour les autres tes nuits noires
T’as du mal à donner dans le multicolore
Parce que ta vie tu vois, t’en as pas,
Ça changerait quoi si tu t’ouvrais
Tu serais jamais satisfait, t’en voudrais toujours plus
Parce que quand t’as connu le vide, tu veux le plein
Ça dure depuis si longtemps que t’es invisible
Pis tu ferais quoi, tu sais même pas comment on vit
T’es qu’un loup enragé t’as rien pour être parfait
Mais c’est bien dis moi, tu le reconnais.
Tu savais que l’amour ça existe
Ha oui t’as connu ça un jour mais c’est devenu mythe
Qu’elles ont tout pour te mettre en laisse
Mais rien d’elle n’est déesse
La parole ça elles ont, souvent pour rien dire
Souvent pour t’extirper un soupir
Et pis ces conneries qu’y faut profiter du présent
Mais t’as pas de futur, alors le présent c’est le brouillard
Un voile devant les yeux, a rien voir, à regarder le grand illusoire
Et même si c’est pas ton choix, c’est ton histoire
Shaka
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Par shaka65 le 28 Mars 2014 à 18:22
Des mots pour changer le monde
D’autres pour essuyer tes larmes, te consoler
Certains blessant, d’autres berceuses vagabondes
Quelques uns ouvrent ton cœur pour le réchauffer,
Ceux qu’on utilise comme une bouée un jour sombre
Quelques uns jetés à la volée, pour nourrir basse cour
Les subtils, comme lueur dans la pénombre
Les succincts pour éviter long discours,
A chaque plaie son bon mot, son placebo
Qu’il soit seul ou horde il se fait lame
Nourriture ou torture abreuvant le cerveau
Le mot cri, hurlement, quand le cœur sonne l’alarme,
Des pour le dire, d’autre pour ne rien dire
Des mots qu’on enchaine, ceux pour te mettre en laisse
Ceux d’absence, et briseurs de silence comme un zéphir
Le mot qui tue et celui caresse
Quelques un saveur et couleur
Parfois les mots font qu'on meurt de froid
Shaka
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Par shaka65 le 17 Mars 2014 à 21:47
Tu te demandes si tu es une bête féroce ou bien un saint
Mais tu es l’un, et l’autre. Et tellement de choses encore
Tu es infiniment nombreux
Celui qui méprise, celui qui blesse, celui qui aime, celui qui cherche. Et tous les autres ensembles
Trompe-toi, sois imprudent, tout n’est pas fragile
N’attends rien que de toi, parce que tu es sacré. Parce que tu es en vie
Parce que le plus important n’est pas ce que tu es, mais ce que tu as choisi d’êtreJe sais pas d’où ça viens
Je sais pas à pourquoi y a rien
Alors toi qui te dis que ta vie est vide
Remets tes muscles en action
Connecte tes neurones, non pas a l’écran
Bouffe la ta vie, comme si t’en avais jamais eue
Croque la pomme, comme si t’avais jamais mangé
Je sais je te l’ai dis, je ne suis pas l’ange
Ni dieu, juste un imparfait
Mais crois moi, si je te dis qu’ici compassion n’est qu’illusion
Ici y ‘a qu’un abri au blizzard,
Mais y a pas de remède anti mouchoirs
Alors ouvre tes paumes et verse y tes larmes
Poses-y ton cœur, là tu seras toi, magnifique
Regarde le ciel à t’aveugler, le soleil nourricier
Aimes, hais, sois désolé, sois imprudent
Ne souris pas si t’en as pas envie, pleure si ton ciel est sombre
Sois autre chose que les autres ne savent pas
Non ce n’est pas la fin de ce monde, c’est la fin du leur
Toi qui as des rêves, pose ta croix, ici l’espoir a le gout du sublime
Si les rêves sont morts, sois révolté
Sois le soleil dans les blés
Ose te parfumer du rebelle de tes envies
Et pis tant pis s’ils se moquent, toi tu vis
Eux ils iront a la tombe
Sans avoir jamais connu colombe
Mets les habits du pauvre ose le regard du roi
Danse avec la vie, danse avec ton âme
Et s’il te faut boire pour valser, ivre jusqu’au macadam
Laisse ta fierté, ton orgueil, a la porte de leur bienséant
Sois égoïste, sois sans équivoque, trompe toi
Il n’y a que l’ennui qui ne provoque rien
Et tu pourras allez de port en port
Chevauchant, des amours, des nuits et des matins enfumés
Nous on n’ est pas rois ni reine, mais la vie on y tient
Comme je te tiens les reins le sourire entre tes seins
Allez ressers toi, la vie ça se gâche pas
C’est comme un bon repas.
J’ai puisé, j’ai pris sur moi, j’ai crié, j’ai pleuré, j’ai vomis
J’ai dis merde a la vie, je l’ai haïs
Serrer les poings ne fait rien sauf te mettre a genoux
Lève toi et marche, même si ton corps est usé, bancal
T’es trop jolie quand tu ris, quand tu me souris
Et pis le rire y parait que ça guérit.
SHAKA
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