•  

    Les codes ont changés, plus rien n’est

    Les  vagues de l’amertume ont remplacées  le flot des peines

     Le temps s’est perdu autant que la vertu

     Tout ce qui brille a cessé d’éblouir comme un soleil lunaire

    Les mains ne se tendent plus que pour prendre

    Dans  le triste de ce siècle se noie les rêves et les désirs.

    A ces filles versées au fond de mes mémoires

    Ces filles qu’on a croisées parfois sans les voir

    Celles qui, maintenant je me souviens, savaient aimer

    Celles qui n’étaient ni fée, ni princesse

    Qu’on pouvait aimer les jours de liesse, comme de détresse

    Celles  qui ne se donnaient pas pour quelque artifice

    Avaient le charme de leur besoin d’amour

    Le puissant entre les cuisses, elles savaient te donner vie

    Qui n’avaient pas seulement les mots doux,

    Qui te mettaient dans le cœur le besoin d’elles

    Que sont elles devenues, ces filles que j’ai aimé

    Shaka


    6 commentaires
  • La lune  couleur miel

    A l’horizon d’un ciel azur se pressent les gris de l’amer

    Dis-moi qu’un jour la vie sera  soleil

    Qui de nous sera  vainqueur de nos guerres

    A l’amour qui ne dure

    Et cette peine qu’on endure

    Dis-moi qui a commencé …..

     

    Shaka 


    7 commentaires
  •  

    L'attente

     

    Ne plus sentir, ne plus rien ressentir

    Jusqu’au dernier soupir

    N’attendre plus que le jugement dernier

    Comme un souffle de liberté

    Laisse s’écouler les secondes

    Regarder les rendez vous de la lune avec le soleil

    Regarder les aiguilles du temps

    T’emmener a l’inexorable sans protester

    Fuir un monde qui te blesse, une vie qui te meure

    S’oublier avant de s’effacer.

    Ivresse chavirante  rien n’émeut, pas même la mort

    L’ennui comme seule envie, parce qu’il faut bien un cri

    Consternant ce sursis dans le couloir des condamnés

    Pesantes heures à étriller certitudes, a se convaincre

    Compassion pour ces mains qui un jour se sont tendues

    Sourire figé presque oublié, dans le cynisme

    Non il ne bat plus, épuisé d’espérer.

    Ne reste qu’un souffle qui s’échappe.

    Shaka  


    7 commentaires
  •  

    Un ciel noir, des yeux qui se perdent dans la nuit

    Les anges partent toujours  trop tôt  

    Les bruits de l’hiver à la lueur du feu

    La sève brûlante crie son agonie

    Et mon cœur qui saigne

    Le reflet dans la vitre d’un mirage, d’un visage

    Derrière il y a le vide, il y a des larmes

    Partage éphémères de tes sourires

    L’amour est parfois si noir, l’absence de toi

    Dans ton paradis, je surveille encore tes nuits

    Ces nuits ou subsiste encore un peu de toi

    Voleuse de sommeil, reste l’odeur de ta peau

    Passent les années, reste une mèche de cheveux

    Précieuse, trésor de nos instants  unis. 

    Shaka 


    2 commentaires
  • Les pieds à peine sur terre

    Que dans nos jeux on veut atteindre le ciel

    Dans ces turbulentes années ou le rire est ancré

    Fi de nos peurs, nous les indestructibles

    Roi du monde  d’un jour a l’espoir de l’être demain

    A courir les ruelles pour des jeux interdits

    Parfum de blé, douceur ombragée

    Reviennent en mémoire ces heures insouciantes

    Nostalgie de ces années ou vivre était rêve

    Toutes ces premières fois  qu’ont aimeraient  encore

    Sucre salé les goûts de l’enfance

    Les fleurs du passé sont les racines de nos souvenirs.

     

    Shaka  

     

    la marelle

     


    9 commentaires
  • Les chemins si pentus, si ardus

    Quand  tes guerres jamais ne finissent

    Qu’au sombre de tes nuits ne suit nul paisible matin

    A ces épines  qui te lacèrent

    Ces fleurs qui se font mal

    C’est encore l’hiver dans ton été

    Tous ces rêves que tu as enterrés

    Quand passion disloque raison

    Faudrait  pour ton espoir un horizon

    Quand ta raison annihile tes passions

    Un jeu de dupe dans l’union

    Assis a flirter avec la folie

    Piégé dans  un monde qui éteint  tes illusions

    A rêver d’amour  tu traîne ta mélancolie

    Orphelin des étoiles qu’elles avaient mises à tes yeux

    Paré du linceul noir de tes regrets

    Tu cherche un peu de soleil dans ton blizzard

    Tu sature tes tympans  de musique pour oublier les cris de tes silences

    Dans ce vide astral tu cherche encore ton étoile

    Tes quais n’ont plus de trains  pour t’emporter

    Et crissent les soupirs de ton ennui

    Loup frileux  ta solitude comme seule meute

    La vie s’égare  devant toi, jusqu'à s’enfuir

    Peut être viendra dernier soupir, rien de pire

    Que  le glacé de ton triste  empire .

    Shaka 


    11 commentaires
  •  

    l'attente

     

     

     

    Il n'est point de bonheur possible

    quand on attend de l'autre

    ce que l'on veut pour soi 

    Shaka 


    6 commentaires
  •  

     

    Ou sont ces mains levées bien haut

    Quand leur ciel  n’est peint que de bleu

    Et que Revient sans prévenir l’arrogant

    Qui te met les bras ballants

    Qu’en est-il de tes beaux discours

    Quand les doutes t’assaillent

    Auras-tu une fois dans ta vie

    Force et envie de franchir tes obstacles

    Toi qui le matin espère

    T’arrive-t-il le soir dans tes nuits chagrines

    D’oublier tes fantômes et tes gorgones 

    Que dans  ton vide sidéral existe une étoile…… 

    Shaka  

     

     

     

     

    Ma musique a moi ,

    C’est les battements du cœur

     C’est son sourire quand mon regard se pose sur elle

     Sa voix douce quand son ciel est bleu

    Ma musique a moi

     C’est de penser à elle

     C’est le vide de son absence

     Le frisson quand sa peau me touche

    Ma musique a moi

     C’est ses croches blanches pour mes croches noires

     C’est son parfum qui m’enveloppe comme un doux linceul

     C’est la torture du manque d’elle

    Ma musique a moi

     C’est le silence de ses sanglots

    C’est le tintamarre de ses rires

     C’est ses excès, ses doutes, ses peurs

     Quand je les fais taire avec de simples mots

     Ma musique a moi

     C’est les choses qu’on fera et celles qu’on n’a pas faites

     C’est le guerrier que je suis quand elle est fragile

     Le regard qu’elle pose sur moi les matins le soir peu importe

     C’est ses je t’aime, ses besoins de tendresse,

     Ma musique a moi

     

    C’est  ELLE .

    Shaka

     


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique