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    éloigne toi

    Ne t’approche pas de moi  

    Si tu crains l’effroi

    Éloigne-toi au plus vite

    Tant que tu vois  encore du ciel bleu

    Je ne vous aime pas 

    J’ai le cœur dans l’au-delà

    Ce lieu ou plus rien ne bat

    Ou aimer n’est que désarroi

    La plume acide à vous lacérer l’âme

    Dans mon aride plus de larmes

    Vous ne m’êtes rien

    Je ne serais que votre chagrin

    Au souffle coupé, la  main se sert   

    C’est votre  cœur que je broie

    Au regard noir jusqu'à  la lie je vous sers

    L’absinthe de mes  souffrances  qu’aucun n’aperçois.

    A vouloir vous aimer c’est moi que je détruis

    A vouloir volupté mélancolique

    Je me perds dans vos  chemins  chimériques  

    Ne t’approche pas, mes guerres sans fins

    Auraient raison de ce que tu veux  de moi

    Éloigne toi je n’ai rien de tout cela.

    Sauve-toi avant que ton monde ne disparaisse  

    Sous le feu de mes enfers  

    Éloigne toi de moi, ne t’approche pas, sauve toi ….

     

    Shaka


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  • Pleure petite fille

    Pleure des larmes de désir

    A ces instants que tu croyais perdus

    Au vent qui lève le voile de tristesse

    T’as les rides de tes douleurs

    L’ennui  transpire dans tes pleurs

    Dans l’attente d’un meilleur

    Les mots s’écoulent comme brille tes peurs

    T’as choisie de revenir au passé sans en connaitre le présent

    T’as choisie parfum d’enfance  pour un autre instant

    T’as l’impatience de ces jours anciens

    Ces jours ou les choix ont prit d’autres chemins

    A ces jours a venir que tu souhaite avenir

    A ces  moments silence

    Quand de lui tu n’as qu’absence

    La petite fille reprend  errance  pour un mot, une présence

    Shaka  


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  • Regarde dans le miroir regarde bien

    Ce qu’on n’a pas fait c’est rien

    A flirter les précipices  tentant

    La larme vole au vent

    Tu te souviens  le froid de tes nuits  blanches

    A cette envie de revanche

    Sur le monde, sur toi-même, souviens-toi

    Serrer les poings, serrer les dents

    Même si t’as tout foiré, y te reste  à marcher droit devant

    Faire des  phrases, parler, voir, sortir sous la pluie

    Exister tel qu’on est, exister  pour oublier l’ennui

    Se trouver pour plus tard 

    Avant que revienne le cafard

    Tenter, essayer, tomber, se tromper

    A ces ecchymoses  tout recommencer

    Les paroles perdues dans les  fissures du silence

    A l’essentiel  nul besoin  sauf l’évidence

    A ces plaies béantes, vas y explose moi le cœur

    Des fois qu’on y trouve le bonheur  

    Shaka


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  • Dis-moi-t’étais ou toutes ces années

    Ces années où j’ai perdu ma vie

    Ces années sans salé sucré

    Ces instants où je croyais en une autre vie,

    Elle était où ta lumière 

    Dans le noir de mes jours

    T’avais fait le choix de l’autre, triste chimère

    Me laissant voyageur sans retour,

    On fait pas sa vie sans erreur

    On apprend les plaies au cœur,

    Tout ce qui vit n’est pas rose

    Les  jours sans toi comme autant d’ecchymoses,

    Ouais facile ou pas le retour sur soi

    Mais dis moi quand  jaillit regret tu y vois quoi,

    Est-ce qu’une fleur sera aussi plaisante à cueillir

    Quand est passé  le sublime de sa floraison

    A ces moments perdus  dans les bras des autres

    Crois tu qu'il reste un peu de chaleur dans les nôtres .

     

    Shaka    


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  • faudrait parler 

    faudrait sourire 

    savoir pourquoi aimer 

    savoir aimer pour vivre 

    faudrait une main tendue 

    savoir la vie qu'on a perdue 

    shaka 


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  • les mots qui ne vivent pas sont obsoletes


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  • Des mots fusains pour repeindre ces murs

    Pour un autre ailleurs, ivresse mélancolique

    Au creux de la pénombre git la douleur

    Silence austère  et se perdre dans la folie de nos cris

    Souvenirs, feuilles mortes qui s’épuisent à voler encore  et encore

    Magnifiquement belles, les heures vécues dans ses yeux

    Les amours tombent comme ruissèle la pluie de l’automne

    Loin de ton autel ivre de ce vide,  épuiser l’âme sans fin

    Comme un lointain crépuscule avant les falaises

    Comme un foyer sans braises

    Ne plus voir que  l’étranger dans la glace

    Ondé diffuse, vibration  du reste de ta voix

    On s’oublie on s’efface las  des ratures de nos imaginaires soirées

    A refaire sans cesse, on détruit le peu de vie qu’il nous faudrait ……

    Shaka


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  • faudrait pas

    Pleure toujours, toi là sur le quai

    Pendant qu’elle prend la pose pour un selfie

    Petit homme, va l’amour est mort  je crois en juillet

    Elle vous donne pas d’amour elle vous prend la vie ,

    Pour un morceau de ciel qu’on croyait bleu

    Elle te donne un sourire pour ce qui chez toi brille

    Non c’est pas ce que tu crois, toi l’hideux

    C’est les trois zéro qui font mille et quelques broutilles.

    T’es déjà plus sur  terre, le vague à l’âme

    Et toi sans elle t’as plus de rivage

    A chercher sa lumière, tu ne trouves que la lame

    A transpercer le muscle pour un autre naufrage.

    A ces instants perdus, qu‘on croyait a soi

    Faudrait pas se vendre pour un peu de ciel bleu

    A ces errances a mettre le cœur en émoi

    Faudrait pas   dire oui a la fille qui te veut .

    Shaka


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