• Je ne vous dirais pas

     Les trop longues absences

    Y a plus de mots dans les silences

     Y a que le vent qui t’ouvre ses bras.

    Je ne vous dirais pas  

    Les nuits sans ébats

    Les champs de pleurs 

    Ont remplacés  les champs de fleurs

    Je ne vous dirais pas

    Les illusions, les éphémères, les espoirs

    Les rêves se sont perdus dans le noir

    Je vous dirais les mots 

    Non pas bleu mais sans concessions

    Les mots à l’émotion,

    Je pourfendrais vos âmes

    Avec les  vérités  d’une lame  

    Je puiserais le cœur  jusqu’a  la larme

    Peu importe le silence ou le vacarme,

    Il est des heures ou revient le  libertaire

    Quand le romantique s’effondre pour une  chimère

    A ce monde peuple de vipères  

    A ces jeux qui te mette le cœur en hiver,

    À l’hypocrisie  des jours de fêtes

    Le venin ne devient plus seulement   vaccin  

     Aux sentiments  girouette s

    Aux gens qu’ils oublient  en leur tendant la main

    Y a plus de cœur dans leurs paroles

    Le petit prince a perdu son mouton

    Y a que  « moi je » et leur parabole

    Mais il y a toujours cette étoile, au fond.

    Shaka


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  • A nos silences 

    Diffus, profonds

    Telle une danse

    Hantant jusqu'à l’obsession

    Le cœur qui bat la cadence

    Les maux forment bataillons

    Le gris soudain  perd  ses nuances

    Les douces pensées  se font papillons

    Et l’aube doucement devient échéance

    Nos silences maitres de nos aliénations

    Shaka  


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  • essai, errance ,philo, pensée, au choix

    Toute la vie est une affaire de choix. Cela commence par : "la tétine ou le téton ?" Et cela s'achève par : "Le chêne ou le sapin ?"

                                                             Pierre Desproges

     

     

    Au fond, y a vivre et mourir  le reste ne sont que des paramètres, des parenthèses, de l’effaçable. A défaut d’avoir autre chose que des choix à faire, pourrions nous  seulement vivre sans tous ces complexes œdipiens qui annihilent notre libre pensée  puisque  ces complexes ont été « inoculés » dés notre plus jeune âge par nos proches. De part notre éducation, de par les modèles que l’on choisit  (déjà un choix s’immisce) on crée  notre devenir, mais on le crée sans en décider réellement puisque conditionné. Tous nos choix sont influencés, ou dictés par ce, ceux, qui nous entourent, même le plus libertaire subit ces influences, en fait des notre plus jeune âge notre libre arbitre c’est fondu dans la masse des influences, suggestions et autres  hégémonies. Tout comme on croit choisir d’être soi mais nous ne sommes nous (soi) qu’a travers des autres ; sans eux nous ne sommes au final rien, résultante d’une solitude qui nous isole et nous efface du tableau de la vie sociale, finalement on naît soi et on meurt soi entre les deux nous ne sommes que des  « clichés » opportunistes  ou égocentrique  a l’affut du regard de l’autre, pour  exister. Loué soit celui qui du regard de l’autre n’a pas besoin si ce n’est pour traverser la route …  J’aime a penser que le fait de ne pas faire de choix (en fait c’est déjà un choix je crois) n’est pas qu’une preuve de faiblesse  mais plus un retour  vers  soi  car nous ne subissons pas  de « pressions ».


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  • La liberté est un bagne aussi longtemps qu'un seul homme est asservi sur la terre. A CAMUS

    Faudrait régler l’orgie de nos haines pour leur préférer nos peines,

    Même si ça fait mal, même si ça te mène a l’aride

    Vaut mieux l’acide à nos paupières  que notre sang sur l’asphalte

    Les bons rois nous ont mis aux piloris

    Les cris de nos détresses   n’atteignent pas  leurs egos

    En marche  pour le chemin de croix

    Les sans dent, allez trimer pour remplir la table du roi

    Mais le peuple il aime ça, courber l’échine

    Va voter, c’est la démocratie qu’ils te disent

    Va choisir entre des fachos, des magouilleurs, ou des mous du genou

    Ils sont bons qu’à promettre 

    Faudrait  régler le nombrilisme  pour se faire libertaire

    Sous nos étendards  les maquisards  eux savaient

    Le parfum de la liberté, le puant de la soumission

    Le peuple des moutons,  tête baissé,  au loup c’est soumis

    Dis moi tu y crois aux interdits qu’on te vend

     Dis c’est quand  qu’on revit.  

    Shaka


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  • Qui es tu, toi qui viens te perdre dans mon néant

    Quels sont les chemins qui’ t’ont conduit dans mon glacial

    Aurais-tu perdue tout espoir en ton  océan

    Moi tu sais le mien n’est  qu’abyssale,

    Voudrais-tu me conter tes errances 

    Pourrais tu me dévoiler ce qu’à  d’autre tu ne dis

    M’avouerais-tu tes déviances

    Te plongerais tu dans le sombre  du maudit

    Aurais-tu découvert une évidence

    Quels maux t’ont  poussés  à lire mes tristes mots

    Quels vents t’ont portés, quels alizés t’on menées

    Ton cœur ne peut il rêver plus haut

    Ton esprit n’a-t-il pas  le besoin de voler

    Dis-moi ce que mon cachot a de si accueillant

    Pour que tu risque tes ailes

    A marcher dans mes enfers, cœur brulant

    Cherches-tu à te perdre ou à trouver ton eternel

    Shaka


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  • juste un pas

    Allez viens on y va

    A  se perdre l’un dans l’autre

    Là ou l’horizon ne serait que nos bras ouverts

    Là ou personne ne s’immiscera, 

    Allez  viens  on y va

     Nul besoin de s’entourer d’apôtres

    Sortons nos cœurs de l’hiver

    Pour que notre ciel flamboie,

    Allez  viens on y va

    Battons pavés  jusqu'à user nos souliers

    Fuyons  le gris de leurs  maisons

    Oublions nos rêves sous l’oreiller

    Ecoutons chanter les violons,

    Allez viens on y va

    Là ou lumière tu seras

    Aux  champs des possible, vastes prairies

    Ou tu me feras roi

    Là ou nos corps retrouveront vie

    Allez viens on y va

    Au puissant de l’union

    Passons le pont des soupirs

    Au sincère  de nos  émotions

    Construisons le pont des désirs

    Allez viens on y va

    Lasser  de ces heures sans seconde

    Viens, remplissons ce néant

    Que nos nuits soient fécondes

    Je vous veux  le cœur battant

    Allez viens on y va

    Faire ce  premier pas.

    Shaka


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  • Ce vide dans lequel on se noie

    L’indifférence

     Nos silences

    A cette vie qu’on  construit pour toi,

    Des cris, des pleurs

    Pour effacer nos douleurs

    Des rages, des peurs

    Parce que ça brûle à l’intérieur,

     Des tristesses, des sanglots

    Ce désespoir d’avoir perdu le beau

    Triste vie mes amis

    Ce long chemin sans  envie

    A l’encre  pleurante 

    On cherche  page blanche

    Pour des horizons  amarante

    Dans la chute trouver branches

    Même si l’or au bout de ses doigts

    Ne suffit pas à la garder dans tes bras

    Nous trouverons  dans l’ombre de cette réalité  

    La colombe pour rallumer  l’insouciance  oubliée

    Aux sentiers solitaires

    De ton cœur faire ma guerre

    Shaka


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