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Je ne vous dirais pas
Les trop longues absences
Y a plus de mots dans les silences
Y a que le vent qui t’ouvre ses bras.
Je ne vous dirais pas
Les nuits sans ébats
Les champs de pleurs
Ont remplacés les champs de fleurs
Je ne vous dirais pas
Les illusions, les éphémères, les espoirs
Les rêves se sont perdus dans le noir
Je vous dirais les mots
Non pas bleu mais sans concessions
Les mots à l’émotion,
Je pourfendrais vos âmes
Avec les vérités d’une lame
Je puiserais le cœur jusqu’a la larme
Peu importe le silence ou le vacarme,
Il est des heures ou revient le libertaire
Quand le romantique s’effondre pour une chimère
A ce monde peuple de vipères
A ces jeux qui te mette le cœur en hiver,
À l’hypocrisie des jours de fêtes
Le venin ne devient plus seulement vaccin
Aux sentiments girouette s
Aux gens qu’ils oublient en leur tendant la main
Y a plus de cœur dans leurs paroles
Le petit prince a perdu son mouton
Y a que « moi je » et leur parabole
Mais il y a toujours cette étoile, au fond.
Shaka
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A nos silences
Diffus, profonds
Telle une danse
Hantant jusqu'à l’obsession
Le cœur qui bat la cadence
Les maux forment bataillons
Le gris soudain perd ses nuances
Les douces pensées se font papillons
Et l’aube doucement devient échéance
Nos silences maitres de nos aliénations
Shaka
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Au fond, y a vivre et mourir le reste ne sont que des paramètres, des parenthèses, de l’effaçable. A défaut d’avoir autre chose que des choix à faire, pourrions nous seulement vivre sans tous ces complexes œdipiens qui annihilent notre libre pensée puisque ces complexes ont été « inoculés » dés notre plus jeune âge par nos proches. De part notre éducation, de par les modèles que l’on choisit (déjà un choix s’immisce) on crée notre devenir, mais on le crée sans en décider réellement puisque conditionné. Tous nos choix sont influencés, ou dictés par ce, ceux, qui nous entourent, même le plus libertaire subit ces influences, en fait des notre plus jeune âge notre libre arbitre c’est fondu dans la masse des influences, suggestions et autres hégémonies. Tout comme on croit choisir d’être soi mais nous ne sommes nous (soi) qu’a travers des autres ; sans eux nous ne sommes au final rien, résultante d’une solitude qui nous isole et nous efface du tableau de la vie sociale, finalement on naît soi et on meurt soi entre les deux nous ne sommes que des « clichés » opportunistes ou égocentrique a l’affut du regard de l’autre, pour exister. Loué soit celui qui du regard de l’autre n’a pas besoin si ce n’est pour traverser la route … J’aime a penser que le fait de ne pas faire de choix (en fait c’est déjà un choix je crois) n’est pas qu’une preuve de faiblesse mais plus un retour vers soi car nous ne subissons pas de « pressions ».
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La liberté est un bagne aussi longtemps qu'un seul homme est asservi sur la terre. A CAMUS
”
Faudrait régler l’orgie de nos haines pour leur préférer nos peines,
Même si ça fait mal, même si ça te mène a l’aride
Vaut mieux l’acide à nos paupières que notre sang sur l’asphalte
Les bons rois nous ont mis aux piloris
Les cris de nos détresses n’atteignent pas leurs egos
En marche pour le chemin de croix
Les sans dent, allez trimer pour remplir la table du roi
Mais le peuple il aime ça, courber l’échine
Va voter, c’est la démocratie qu’ils te disent
Va choisir entre des fachos, des magouilleurs, ou des mous du genou
Ils sont bons qu’à promettre
Faudrait régler le nombrilisme pour se faire libertaire
Sous nos étendards les maquisards eux savaient
Le parfum de la liberté, le puant de la soumission
Le peuple des moutons, tête baissé, au loup c’est soumis
Dis moi tu y crois aux interdits qu’on te vend
Dis c’est quand qu’on revit.
Shaka
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Qui es tu, toi qui viens te perdre dans mon néant
Quels sont les chemins qui’ t’ont conduit dans mon glacial
Aurais-tu perdue tout espoir en ton océan
Moi tu sais le mien n’est qu’abyssale,
Voudrais-tu me conter tes errances
Pourrais tu me dévoiler ce qu’à d’autre tu ne dis
M’avouerais-tu tes déviances
Te plongerais tu dans le sombre du maudit
Aurais-tu découvert une évidence
Quels maux t’ont poussés à lire mes tristes mots
Quels vents t’ont portés, quels alizés t’on menées
Ton cœur ne peut il rêver plus haut
Ton esprit n’a-t-il pas le besoin de voler
Dis-moi ce que mon cachot a de si accueillant
Pour que tu risque tes ailes
A marcher dans mes enfers, cœur brulant
Cherches-tu à te perdre ou à trouver ton eternel
Shaka
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Allez viens on y va
A se perdre l’un dans l’autre
Là ou l’horizon ne serait que nos bras ouverts
Là ou personne ne s’immiscera,
Allez viens on y va
Nul besoin de s’entourer d’apôtres
Sortons nos cœurs de l’hiver
Pour que notre ciel flamboie,
Allez viens on y va
Battons pavés jusqu'à user nos souliers
Fuyons le gris de leurs maisons
Oublions nos rêves sous l’oreiller
Ecoutons chanter les violons,
Allez viens on y va
Là ou lumière tu seras
Aux champs des possible, vastes prairies
Ou tu me feras roi
Là ou nos corps retrouveront vie
Allez viens on y va
Au puissant de l’union
Passons le pont des soupirs
Au sincère de nos émotions
Construisons le pont des désirs
Allez viens on y va
Lasser de ces heures sans seconde
Viens, remplissons ce néant
Que nos nuits soient fécondes
Je vous veux le cœur battant
Allez viens on y va
Faire ce premier pas.
Shaka
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Ce vide dans lequel on se noie
L’indifférence
Nos silences
A cette vie qu’on construit pour toi,
Des cris, des pleurs
Pour effacer nos douleurs
Des rages, des peurs
Parce que ça brûle à l’intérieur,
Des tristesses, des sanglots
Ce désespoir d’avoir perdu le beau
Triste vie mes amis
Ce long chemin sans envie
A l’encre pleurante
On cherche page blanche
Pour des horizons amarante
Dans la chute trouver branches
Même si l’or au bout de ses doigts
Ne suffit pas à la garder dans tes bras
Nous trouverons dans l’ombre de cette réalité
La colombe pour rallumer l’insouciance oubliée
Aux sentiers solitaires
De ton cœur faire ma guerre
Shaka
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