• Même si nos espoirs ne sont que poussière

    Que nos envies ne sont que néant

    Même si nos vies ne sont qu’éphémères

    Que nos rêves  ne sont plus qu’obsolescence,

    Même si  nos amours ne sont que feuilles d’automne

    Que nos solitudes  dérivent de ports en ports

    Même si  nos cœurs n’attendent  plus qu’aumône 

    Qu’il n’y a plus que l’hiver dans nos corps,

    On s’accroche  a ce qui nous unis

    On s’abime  dans nos miroirs à vouloir être

    On s’acharne à chercher  un visage qui sourit

    On s’épuise à vouloir de ce sombre renaitre,

    Parce que nos ailes on a brulés

    On se voudrait phénix

    Parce que nos  souvenirs sont passés

    On voudrait plonger dans le Styx ,

    Parce que nos nuits sont  royaume des remords

    On voudrait  des mots  d’un autre que soi

    Le temps passe, le temps efface

    Inexorablement  nos traces

    Sauf le bonheur au fond de soi

    Shaka


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  • A ce bonheur illusoire

    Aux chrysanthèmes, aux éphémères

    A ce dégoût de la vie,

    Aux orgasmes chimériques

    Courir pour un inutile

    A ces amours qu’on ne dit pas

    A ces mots qu’on tait

    A cette peur de ne pas vous voir

    A cette peur de ne rien dire

    A cette peur de vous voir

    A cette peur de trop dire.

    A ces écorchures, amours  perdus

    A ce papier pour y combattre maux

    Au souffle du néant pour l’inconnu

    Aux  chiens qui détruisent tes idéaux,

    A ces pas sans bruit sans but

    Pour une errance solitaire

    A ces avenirs dans le blanc de nos nuits

    A ce cœur qui se terre  

    Quand le ciel reste gris,

    A la lumière qui vient pas

    A l’été qui s’enfuit

    A l’hiver dans le cœur

    A la vie qui te fuit

    Aux matins sans saveurs,

    Aux fleurs dans leurs cheveux

    Aux chemins sans voiture

    A leurs sourires pour soigner les bleus

    A celle qui te mène  à la luxure

    Quand  dans leurs bras que tu t’oublie

    C’est elles qui t’oublient

    Triste empire  celui du romantique

    L’amour se fait aujourd‘hui sur un clic.

    Shaka   


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  • Image du Blog nadou03.centerblog.net

    Quand ce monde te ramène à l’amer

    Te revient  en mémoire  

    La grâce accomplie d’un soleil qui s’incline

    Quand l’éphémère devient l’éternité

    On n’oublie pas d’aimer

    C’est l’amour qui nous oublie

    Dans un monde qui n’est plus le tiens

    Le parfum du désir lentement s’efface

    A subir les venins, a la mort  l’amour s’éteint

    Et tu cherches le jour dans tes nuits perdues

    Mélancolie, douce était la passion

    Et puis dis-moi quand tout ça finit

    L’artificiel ou la beauté du mal

    Et ces coups aux plaies déjà béantes

    Reste la solitude brulante

    A l’exil sans nom

    Mais pour quel horizon …..

    Shaka


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  •           

    «  L'utopie est une représentation d'une réalité idéale et sans défaut. »

    A ces rêves perdus, encore se crucifier le cœur

    A l’éden chimère biblique, encore transpirer la peur

    A l’injustice d’un monde qui se meurt, encore crier l’horreur

    A cette soif de vie, combattre l’interdire

    Au pale de ce monde qui consume, graver sur leurs faces  sourires,

    Puisque dans ma bulle y a le feu a l’âme

    Oublié qu’ici l’apocalypse sera l’alarme,

    Puisque dans mon monde y la magie du chemin

    Quand solitaire perdu dans la nuit de ton enfer

    Pèlerin utopiste pour un exutoire

    Tu connais l’ivresse de se perdre pour un illusoire

    A l’opus d’un passé déchiré, à l’amour amer

    Tu oses feuille blanche  jusqu'à toucher néant

    Pour au clair des lunes, voir briller le ciel dans leurs yeux

    Trouver la paix, sans en vouloir les anges

    Approcher lumière pour rallumer flamme

    La flamme qu’on oublie quand solitude devient archange

    A tous ces jeux qui nous tuent a ces maux qui nous tuent,

    A l’utopie …… A la vie.

    Shaka   


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  • encore une fois

    Stop, arrêt sur image

    On se retourne souvent quand l’horizon se couvre

    A cette nostalgie reposante quand plus aucune porte ne s’ouvre

    Là caché derrière les volets, la maison close de bruit

    On épie la vie, on  regarde passé le temps

    Figé dans un monde qui n’est plus, sans vie

    Le sourire pendu, perdu, disparait dans le vent.

    Reste cet espoir …..

    Reste cette envie,

    D’une lueur dans le noir

    D’un mot susurré a dissipé  brouillard

    D’un soleil  découvert dans un sourire

    De la chaleur  douce d’une main  tendue

    Reste le souffle de vie

    Reste  l’horizon  pour  échapper au désert

    Ressentir  encore une fois  une émotion

    Juste une fois ……

    Shaka


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  • L’enfant au soleil de la vie

    S’enfoncera dans le brouillard

    À chercher l’espoir de l’adulte,

    Commencera  la mort par la solitude

    Les ombres, les âmes en peines

    N’entends tu pas leur complainte

    C’est l’hiver sur le chemin, et ce vent sur ta peau

    Il y a bien quelque chose là au bout de la route

    La liberté peut être, le serein surement.

    Ici bas  les brebis  cherchent les  sentiers divins,

    Aimer la liberté, du troupeau s’éloigner

    Puiser la lumière dans le glas de la dévorante

    A creuser dans nos nuits blanches

    La larme, la dernière celle là

     Cette pucelle a perdue de la vie le sel,

    L’enfant s’est perdu dans le brouillard

    L’enfant, roi demain, a perdu l’espoir

    Quand de l’amour il n’a eu droit qu’aux illusoires  

    Shaka


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  • la nuit , non , n'a jamais de fin .....

    la nuit

    La nuit, non, jamais ne finit

    Blanche ou sombre à l’ infini

     De soie, de velours elle est le linceul

    De réel et de rêves

    De champs de mines

     A Chant  des divines

    La nuit ? Non  jamais ne s’oublie

    Quand c’est  leurs corps qui s’épuisent

    Quand c’est  leurs cœurs qui s’essoufflent

    La nuit ! Non jamais ne finit

    A laisser le froissé  paraître au matin.

    La nuit, jusqu’au soir jamais ne sombre

    Dans ces nuits sans divine naît l’infini,

    Et ces ombres au plafond

    Te rappellent  combien la nuit

    S’épuise à t’épuiser le cœur

    Et d’autre te diront

    Bonne nuit.

    Shaka


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