•                                                                                                                                     

    C’est un jour plein d’effroi

    Quand elle n’apparait pas,

    C’est une éclipse sans  soleil

     Quand elle laisse les heures amères,

    C’est le non voyant qui voit

    Quand un peu elle est là,

    C’est l’Eden sans merveilles

    Quand  passent les secondes misères,

    Sur les ruines de mon triste empire

    Elle construit un paradis à chaque sourire,

    Les couleurs éphémères de l’automne

    S’agenouillent et virevoltent à son souffle léger

    A ses paroles en écho  douce mélodie résonne 

    C’est l’étoile du pèlerin qui vient t’emmener,

    Aux bouts des rêves  dans ses bras

    Pour y puiser l’or invisible d’être  là

    Comme un parfum de feu qui rallume la flamme

    Pour rendre a l’irréel  les bleus de ton âme

    A l’amour au creux de ses reins

    Comme un enfant blottit contre ses seins

    Et même si l’amour c’est parfois la mort ici bas

    C’est a toi  que je dois ces mots là ….

    Shaka 

     


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  • A ce cœur qu’on déchire

    A ce noir qu’on devine

    A ce venin qui coule comme la lave du volcan

    A ce virus qu’on lui  a transmis

    Que reste t-il au moribond

    Si  ce n’est  les vagues qui montent à ses yeux

     Si  ce n’est  les soupirs

    Si  ce n’est  que le salé au bord des paupières

    Si  ce n’est un cœur qui ne bat plus

    Dépouillé du moindre espoir

    Affublé du pire illusoire

    Les étoiles qui l’entourent  ne sont que lames qui s’enfoncent

    Au plus profond de ce cœur

    Reste au fou  l’attente de l’estocade

    Comme a corrida la bête a subit

    La bête a finit dans la poussière rouge de son sang

    Les râles  comme ultime supplique 

    Un dernier souffle comme si la fée pouvait  à nouveau l’aimer

    Shaka 

     

     

    Quel est ce fou  qui a perdu son soleil

     

    Perdu entre deux sommeils,

     

    Despote des maux

     

    Quand c’est en l’autre qu’on trouve vie

     

    Quand c’est en l’autre qu’on puise souffrance

     

    Parce que cette peur abjecte te guide

     

    Saisir le meilleur et vivre le pire

     

    Pour son sourire, puisque il est ta lumière

     

    L’univers ne suffit plus à cet amour

     

    A trop aimer on finit par mal aimer

     

    Y a plus de jours  que des nuits sans détours

     

    Ces nuits sursis, ces nuits sans vie

     

    Et l’idiot est là comme chien abattu

     

    De n’avoir pas su, de n’avoir pas pu

     

    Aimer l’autre

     

     A  trop l’aimer pour soi

     

    Shaka 




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  • Je vais comme une pierre lancée
    Au milieu des buildings
    Je traverse la plaine comme un souffle sans bruit
    Je vais comme une flamme sous la neige brûlante
    Que nul ne peut éteindre

    On ne m'a donné ni arme ni larmes à mes yeux
    Que ce cheval d'acier noir et ce corps sans visage
    J'ai l'âme de l'enfant et la mémoire du vieux
    L'éternité, c'est long quand on marche sans coeur

    Je suis le cavalier sans tête
    Et je cherche un amour
    Au travers des tempêtes
    Moi, je cherche le jour
    Moi, je cherche la flamme
    Qui viendra m'éclairer
    L'âme

    Du haut de ma monture, sur des escaliers de brumes
    J'entends le cri des hommes qui ont perdu l'amour
    Alors, j'envie soudain ceux qui ont larme à l'oeil
    Qui pleurent l'océan à se noyer dedans

    Celui qui m'a fait, voulant faire de moi l'immortel
    Invincible, il a fait l'armure mais il a oublié le coeur
    Puisqu'on a fait mon âme dans un acier linceul
    C'est de l'humain tout entier dont moi je porte le deuil

    Au hasard des cités, ami, parfois je rêve
    De croiser sur la route une femme à deux coeurs
    Qui juste par amour partagerait son être
    Mettre un peu de mortel à ma triste éternelle

    Je suis le cavalier sans tête
    Et je cherche un amour
    Au travers des tempêtes
    Moi, je cherche le jour
    Moi, je cherche la flamme
    Qui viendra m'éclairer
    L'âme

    damien saez 

    pensées tendres




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  • 6 commentaires
  • ..

     

    Si aimer est plus fort que d'être aimer ,

    alors pourquoi est ce celui qui aime qui souffre ?

    Si tu pouvais revivre ce moment
    Agirais tu de la même manière
    Je me demande
    Le  ferais je

    Des promesses que nous avons faites
    Y’a-t-il quelque chose que tu changerais
    Dans le retour sur nos vies 
    Si je pouvais t’appeler pour une journée
    Juste pour entendre les mots que tu disais
    Je le ferais

    Toutes les couleurs que tu apportais
    Elles reviennent toutes à nouveau
    Tous les lieux ou nous avons été
    Cet instant
    Toutes les personnes que tu connaissais
    Ils reviendront en courant vers toi
    Tous les visages que nous avons vu
    Cette vie

    Et nous ne prenions jamais le temps
    De voir ou nous allions
    On passait juste par là
    Et on ne se demandait jamais pourquoi
    La rivière continue de faire couler
    La beauté des flots 


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  •  

    Ne cherche pas a combattre ta souffrance 

    Cherches en la cause . 

    l'instant

     


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  • Et les anges pleurent

    Des larmes de peurs,

    Au sanctuaire

    Des tristes  éphémères,

    La flamme peu à peu s’éteint

    Dans  le néant sombrent les matins,  

    A peine échappés de ces  monstres nocturnes

    Au souffle coupé de n’avoir saisi la lune.

    Regarde comme aujourd’hui il pleut

    Sans retenue au dessous de ces yeux .

    Quand elle  met son parfum

    Là au fond de l’âme

    Si tu la croise au détour  de tes  jours

    Elle t’apprendra la magie de l’amour ,

    C’est les quatres saisons plus loin que  symphonie

    C’est le cœur qui s’emballe au partage de cette vie ,

    Quand tu croise son regard t’as le cœur qui renverse

    C’est l’arc en ciel pendant l’averse ,

    C’est le bleu du ciel effaçant  tes tristes orages

    C’est ton corps qui se laisse aller jusqu'à plus d’âge.

    Alors pourquoi dis-moi ces vagues de sanglots

    Quelle est cette force qui fait qu’elle oublie

    Et ces ombres  tournoyantes comme chacals affamés

    Par l’odeur de ce cœur au parfum chrysanthème

    Quand elle te dis que t’es mieux sans elle

    Moi perdu comme flamme sous la neige ,j’y crois pas .

    Shaka 

    noir


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  • Peu

    Quand les vents auront tout effacé

    Quand les larmes seront asséchées

    La flamme de nouveau pourra briller

    Celle qui a besoin de peu

    Pour que l’on se sente heureux

    Une main tendue Un sourire, Un regard

    Seul suffit un signe pour donner espoir

    Poussé au profond du sombre par courtisane

    Guidé vers la lumière par l’attentionnée partisane

    Quand l’une créait pour toi mille maux

    L’autre pansait ceux-ci de ses mots

    Guérir d’un long chemin sans odeurs ni fleurs

    S’inventer mille fées pour ne pas sombrer

    Découvrir sans l’avoir espéré la  fée bonheur

    Douceur et tendresse  comme un premier baiser

    Oui

    Il en faut peu pour être heureux  

    Shaka 

     

    Peu



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