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Moi j’irai au bout du monde pour te chercher
Mon soleil ne peut briller
Qu'a tes cotes ,
A tes joues qui se noient
Je poserais caresse,
Pour que le noir de tes yeux voit mon ciel qui s‘illumine
Qu‘a chacun de tes gestes naisse poésies
Que les chemins qui nous escortent se pare de capucines
Que tes silences soit ma mélancolie.
De tes chagrins je ferais des jardins
Pour y cultiver les fleurs de notre amour
Je serais le murmure du vent
Pour te chanter les fleurs du printempsCavalier sans tête , je rêve te libérer
Du fond de tes éternités ,
Des flots du temps je retournerais le sablier
Que ton cœur jamais ne soit fané.
Qu‘il est triste mon empire sans toi
Mon amour se meurs de toi .
A ces matins de pluie
A regarder l’horizon des souvenirs
A genoux pour pleurer poésie
Au fragile de nos corps enlaces sans avenir
Parce qu‘on aime bien s‘aimer
Parce que l‘amour s‘est aussi se déchirer.
Shaka
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Y a les mots qui réchauffent
Les maux qui font le cœur glace
A ces rumeurs vipères
Quand ton feu s’éteint
A trouver sa lumière
Et chercher ses matins
Perdre haleine
A chercher son âme
Pour alléger le fardeau de ta vie
Sans but et sans contraintes
A force de larmes et de douleurs.
Dans les brumes de tes regrets
Il te restera l’eau, le vent, des souvenirs
Des visages ,des bonheurs et des rires
Dans les sillons de ta mémoire comme un secret.
Sans concessions ni omissions
Égrainer les heures absentes
Ces heures silences ,sans horizons
De dégoût en dérives glaçantes
Ces inquiétudes sans nom qui te saisissent
Ces éphémères salées au creux de tes joues
Ces fantômes qui te font veiller tard
Ces jours sans fard
Le bruit assourdissant de ce silence
Du tunnel un jour en verras tu le bout ?
Shaka
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Ombre et lumière
Anathèmes ou chimères
Tout au bout du chemin
Il n’y a plus que soi qu‘on étreint.
A force de garder raison
La vie passe comme une errance
A raison gardée
Mentir reste l’évidence .
Que le je ne soit pas dicté
Que le je soit soi
Puisque c‘est pour soi qu‘on veut être aimé
sans rébellion , sans rêves , a force de silence
Dictature sournoise de l’être formaté
S‘oublier n‘est que la triste évidence
D’un monde qui refuse les différences
En soi se perd le je pour plaire en société
Rêves envolés,
Regrets quand s’approche grande transhumance
Condamné a être un autre soi
Comme toi ….....
Shaka
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Qu'en est-il de ces heures troubles et désabusées
Où les dieux impuissants fixent l'humanité ?Dans nos errances mélancoliques
Sur nos chemins pervers et diaboliques
Quand s'efface les souvenirs du passé
Quand au détour , au creux de ses reins revient l'oublié
Pleurs du mal
Printemps floral
Tu cours après des heures heureuses
Tu espères changer les heures laborieuses.
Dans les carnets intimes de ta funeste vie
Il y a des adieux , des mains tendues
Des mots perdus , des passions inassouvies
Des quais de gare , des roses perdues
La tentation du bonheur ancrée en ton sein
Quitte a reprendre cicatrice
Rêveur d'un sablier au heures libres
Ça te fait quoi d’être usé de n’être qu'un
Peut on encore se rassembler, s'enlacer
Je marche habillé de nos rêves
Regarder le jour qui se lèveAu soir d'un soleil qui flamboie
Moi j'ai toujours mélancolie
Accroché au muscle qui bat
Comme un marin sans port
Pour une vie à l'au delà
Pour un meilleur semblant
Parce que sourire souvent cache les cris
Comme des fous aimer à perdre pied
Impossible d'aimer......
Quand le cœur ne bat que pour soi .
Shaka
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Du fond de mes éternités
La nuit je reviens à toi
J’ai gardé la blessure du condamné
La nuit je rejoins ma reine ….
J’ai gardé ton sourire
J’ai perdu mon empire
Il est de ces destins maudits.
Du fond de mes nuits sans sommeil
Je t’embrasse avec tout mon amour.
Shaka
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