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le vent d' un soupir
Je me regarde au fond des yeux pour y trouver autre chose que l’hiver, celui qui paralyse les cœurs brisés. A rêver d’avoir été on finit pas s’effacer de la liste des disparus. Un verre de plus à la terrasse d’un café de mort vivant quelques vapeurs d’un vague espoir, les belles défilent ,aveugles à ce qui reste de moi .Je les comprends va les cafards ça se chasse , le morbide on l’évite, a toujours avoir les yeux sanglots on transpire la déprime , toujours plus loin plus vite on the way of life dans leurs décapotables elles n’ont pas le cœur a t’écouter , plus loin plus dans l’ivresse on the road again à laisser le temps se perdre ou elles ne veulent s’arrêter. De nos jours le stand by c’est pour le champ des stèles avant poussière. On se doit d’avancer, mais je déambule dans les ruelles du silence ou ne vient me parler que le vent et le froid d’un hiver qui dure, tomber d’une falaise que je nommerais amour, la chute est exponentielle à la force de cet amour, les chrysanthèmes ont remplacés les coquelicots .loin de la clameur de leurs petits bonheur stérilisés, loin de ces dames a la face recouverte de mensonges pour masquer le temps qui passe , pour cacher leurs vérités , la tristesse est la seule promesse que la vie tient souvent .
Je contemple dans ces rues une certaine idée de la vie quand deux gamins aux yeux qui brillent se font promesses, quand deux anges se tiennent la main comme si l’autre allait se perdre ,ceux là ont le monde à vivre ,à apprendre , insouciants idiots attachants si je pouvais les prévenir , leur éviter les récifs et la vaisselle cassée , un peu amer je me noircis le cœur un peu plus , allez va donne leur une chance , tout n’est pas aussi nuit . J’en suis presque heureux de les voir si beaux à s’aimer, et je reprends mon errance fuyant sans le pouvoir l’imparfait de mon passé. Rêver une éternité ne suffirait par a crocher mes barreaux. Comme une ombre je franchis ce monde, sans quémander, juste constat d’un cerveau qui questionne plus qu’il n’y a de réponse, qui peint le monde à coup de brulures, le feu qui brule l’âme jusqu'à l’aride A l’heure venue, quand dernier soupir viendra adoucir mon âme je serais soulagé de poser ce corps fatigué et ce cœur en braisier.
Shaka
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Commentaires
Bonjour Shaka :),
Qui n'a jamais traversé de long tunnel noir ne peut savoir vraiment ce qu'est cette perpétuelle absence de lumière à l'intérieur.
Qui possède suffisamment de compassion pour autrui, sans jamais avoir connu de tunnel noir, peut parvenir à comprendre le vide ressenti, avec un minimum d'empathie.
Pour réussir à avancer, quand on se trouve au fond d'un tunnel noir, il est bon d'entendre parfois ces voix éloignées, à l'extérieur, qui nous disent "Vas-y, avance, tu y es presque".
Il faut se tourner vers ceux et celles qui étaient là à l'entrée du tunnel et qui sont toujours là aujourdhui, guettant impatiemment la sortie libératrice :).
Bon dimanche Shaka.
Avec toute mon amitié,
Sérénita
Hello
nouvelle semaine.
coeur qui pleure et souffre dans la noirceur
peur de temps et de l'errance
vent soufflant, doux murmure dans l'instant.
ô âme rêve de nouveau
car ton coeur lui aspire au renouveau.
bon lundi.
y.hello
bon jeudi
force et courage
même dans la pire tempête
le coeur s'accroche
jamais vraiment,il ne meurt.
biz
y.Bonsoir Shaka, que deviens-tu... Ta musique est superbe Jean Michel Jarre j'aime Nostalgie qui n'a pas connu ou ne ne connait pas encore ces heures qui s'étirent... sombres mai JAMAIS tu nt disparaitra des vivants, ton blog en est la preuve!
Bisous.
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La lecture de tes poèsies m'a profondément touché ........