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S'en aller, main dans la main
S'en aller, bien avant que l'heure
Oublier qu'ici on n'est rien
Oublier qu'ici on a peur
S'aimer sous le croissant de la lune
Et puis faire l'amour sur la dune
A regarder les étoiles
A sauver notre idéal
Et puis suivre l'hirondelle
Puisqu'au feu est la colombe
L'amour sera notre ciel
Mon amour, tu seras ma tombe.
On a pas besoin de leurs dollars
Juste des rêves et sa guitare
C'est le soir de l'indépendance
C'est le soir de la renaissance
Puisque l'on s'aime
Puisque moi j'y crois, encore
Quand tu dis que tu m'aimes
Que tu m'aimes a l'amour
Que tu m'aimes a la mort
Tant qu'on respire encore
Tant qu'on respire encore ..
S'en aller, main dans la main
S'en aller suivre des lueurs
Oublier qu'ici on est rien
Oublier qu'ici c'est la peur
S'aimer sur le toit des buildings
Tendre le pouce à des Boeing
A regarder l'apocalypse
A attendre la fin de l'éclipse
Et puis suivre l'hirondelle
Puisqu'au feu est la colombe
L'amour sera notre ciel
Mon amour, tu seras ma tombe
On a pas besoin de leurs dollars
Juste des rêves et sa guitare
C'est le soir de l'indépendance
C'est le soir de la renaissance
Puisque l'on s'aime
Puisque toi t'y crois, encore
Quand je te dis " je t'aime " ..
que je t' Aime a l'amour
que je t' Aime a la mort
tant qu'on respire encoreDamien SAEZ
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Le noir lunaire , instants fragiles
Qu’avons-nous ratés
A se retrouver à nouveau sur notre ile
Melancolie , l’histoire avortée
Et s’écoule le sable du temps
Le feu n’attise que remords et regrets
Shaka
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Jour d’automne, un chemin de gravier et de feuilles éparpillées, bordé de tristes platanes mis à nus. Les feuilles tombent comme les larmes d’un été qui s’en va. Un chien qui traine son maitre pour la promenade du jour, le chien jeune et joueur va et viens à sentir ça et là les odeurs d’un congénère les senteurs d’une terre qui s’endort. Le maitre n’a de maitre que la voix qui s’élève quand le fougueux s’éloigne de trop, le maitre sans savoir ou le mènera l’animal n’a pas le cœur rieur, comme une ombre sans bruit il suit le chemin qu’il a parcouru mille fois.
Son esprit vagabonde au rythme de ses pas, sombre tableau que l’homme et son fardeau, la vie l’a laissé se perdre dans les affres de la tristesse, c’était il y a longtemps, et eux qui disent que rien ne dure, que la souffrance s’apaise. Il a bien cherché à s’en défaire de se foutu malheur, a forcer le bonheur a revenir à lui , et puis en l’aimante il à cacher sa douleur , à l’aimante il a cacher sa souffrance .E t quoi elle était la mère de son malheur , l’essence de ses larmes ; comment un amour peut il produire autant de tristesse , écorché a ce point les certitudes d’un bonheur qu’on croyait sien.
Son cœur a cesser d’aimer : comment aimer ce qui va partir , ce qui ne fait que passer , le temps donné pour l’aimer a été si court ,reste cette plaie béante , ce manque , ces questionnements , cette peur , cette haine de vous ,de eux, de nous . A tort ou à raison il a préféré perdition, celle qui éloigne, celle qui ferme les portes de l’humain ; Ne devenir qu’un triste, endosser l’armure pour protéger le cœur blessé.
Il a tout laissé s’effondrer autour, s’est adonné à la froidure dans l’échange, à donner souffrance qui en lui débordait. Reste de ces temps la rage qui parfois revient comme un volcan se réveillerait, cette rage qui explose sans que nul ne puisse s’en protéger.
Le sourire de l’homme a sombré un jour de septembre, laissant derrière lui bonheur et amour au fond d’un petit lit, il a perdu plus que sa vie.
Tous égaux quand on nait ? Jamais il ne validera une telle ineptie, ne lui demandez pas pourquoi, ne lui dite pas que le ciel est toujours bleu quand on le veut, lui il l’avait son ciel, son soleil et sans avoir rien voulu de plus, sont venus nuages et sanglots ; de ce droit au bonheur qu’on lui retire ne lui reste qu’un océan de pleurs.
« allez le chien on rentre !! (et pis y a des gens, pense t’il)
Las le maitre devance son chien qui lui serait bien resté, mais il sait les gens il aime pas. Mais lui le chien il s’en fout, le maitre lui suffit pour exister ; Et le maitre tu crois qu’il vit encore ?
Shaka
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Mettre un peu de vie
Sur l’amer de cet ennui
Quels songes paraissent
Quand tes yeux se ferment
Peux-tu imaginer le poète sans mot
Peux-tu imaginer le ciel sans azur
Peux-tu croire à l’homme sans maux
Peux-tu croire en une nuit sans l’obscur.
Perles de lune ou larmes de l’intérieur
J’y dessine les pétales d’une fleur
Que le pistil de mes espoirs
Devienne la mère de petits bonheurs
Ne soit pas qu’illusoire.
Shaka
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