Y a ceux qi sont partis

Pis y a ceux qui t’ont fuit

Au fond je les comprends

Ce vide des sentiments

Puisque d’autres sont la haut

Les autres à t’éviter

Au fond je les excuses

Ce silence dans les paroles

Ce cœur vide à ne plus souffrir

Juste moi et mes enfers

Cette peur de ces humains qui sourient

Cette force qui fait qu’ils vous oublient

Le cœur a l’aride pour éviter l’amer

Quand toi tu vois ciel ce n’est que dans tes rêves

Tes quatre murs empire en ruine

Là tu es à l’ abri rien ne rentre, personne ne vient

Les larmes aux yeux tu revis passé

Mélancolie douce d’un temps que tu rêves maintenant

Rester là sans rien dire

Et voir défiler souvenir

Ces  hombres autours de toi, ces tourments ces angoisses

Non rien ne vient ni personne qui comprend

Tristesse à venir, la flamme s’éteint

La vie qui va, la vie qui s’éteint  

Et je vois dans vos yeux  la vie

Que les miens ont perdus

Les envies ont disparues

Même plus envie de ces matins sans but

Les aiguilles du temps sont figées

Ne passe que le vent des soupirs

Shaka

Tes rêves on a vendu
Tes poings ont trop
Serrer les clous
A quoi tu penses?
A nos amours

Ces choses que t'as perdues
Au loin le couteau
Lancé vers le vide immense
A nos amours

Le siècle est mort
Mais puisque brûlent encore
Les soleils aux couleurs du sang
De nos amours

Au coin du feu
De tes yeux je me pose
Au gré des proses en testament
Pour nos amours

A nos amours

Quand le ciel s'est éteint à bruler trop
Quand les alcools mènent la danse
De nos amours

Quand la sève a quitté la terre
Les sanglots noyés les quais des métros
De nos amours

Quand les tambours fatigués ne battent plus
Que l'arrivée d'une autre guerre
D'un autre amour

A nos fragiles aux horizons pleurantes
Il parait que l'océan chante
Pour nos amours
Pour nos amours

A nos amours

Tes yeux ont trop mouillé ces navires fous
Qui ne savent plus où jeter l'ancre
De nos amours

Perdu le nord cherche les ports
Perdu le temps et les amis d'avant
Avant les amours

Des miettes bouffées pour des coeurs trop grands
Des navires fous sur l'océan
De nos amours

A nos peines à nos joies
A nos discours
A nos solitudes à nos rires
A nos amours

A nos guerres
Aux fragiles de nos contours
A nos sueurs sur les tambours
A nos amours

A nos étendards
A nous à nos tristes
A la force d'aimer toujours
A nos amours

A Dieu à tes yeux
Au brulant du feu
A nos tragiques à nos adieux
A nos amours

Damien SAEZ

Comme un ciel noir qui a perdu son  soleil

Sans attendre plainte ou plaisir

Avant que le dernier soupir ne libère

Avant que sourire ne revienne

Consonnes et voyelles se noient dans les maux

Trouble et irréelle la vie d’aujourd’hui

Quand les silences ne sont plus que des cris

Que se dessine dans l’azur les larmes de peines

D’un monde qui oubli l’unique

De celui qui se combat lui-même  

Là cacher derrière façade d’écorché rebelle

Hanter par trahison et désillusion

Absoudras-tu celui qui montre dents avant cœur

Verras-tu les cicatrices douloureuses du passé

Le banc du solitaire est vide même de néant

Close your eyes, you can see

Un monde parfait quand tu rêves

Open your eyes, you see

Ce monde perdu auquel tu as crus

Non décidément ce monde n’est plus le mien

Shaka    

Linceul blanc d’une mélancolie

Le chemin jusqu'à la grande dépression

De traverse, escarpé, jamais ne finit

A marcher sans horizon,

Quelles chances ont ces amants

Aux mains liées, aux yeux miroir

Qui chaque jour savoure présent

A construire empire pour leur histoire,

Ils se disent des choses à tourner la tête

A sceller leur amour par milles baisers 

Comme au premier jour, un jour de fête  

A s’inventer printemps pour jours glacés,

La chance de se perdre plus tard

Tous à croire à l’infini des je t’aime

A perdre sourire les jours ou les masques tombent

Puisque tout n’est que paraitre

Puisque tout n’est rien

On se perd dans ce chemin

Perdu par ce quotidien

Qui te prends jusqu'à la vie

On n’ira jamais au-delà des possibles

Là tout est interdit si tu es trop humain

Faut croire que l’amour s’est pris dans la toile

Si t’es pas connecté tu n’es rien

Moi j’y pose plume, comme une lumière

Vieux con à croire encore

Que l’amour est mieux dehors

Shaka 

Il est des voyages qui se font seul ....... 

Shaka 

Le sentier est unique pour tous, les moyens d'atteindre le but varient avec chaque voyageur.

Proverbe tibétain