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    Allez va pour le désespoir

    Va pour le ciel sans lune au plus sombre

    Tu crois bien qu’il faut sourire pour se cacher

    De tous ces maux, il est ou l’hypocrite ….

    Allez va pour  l’amour noir

    Ramper jusqu'à s’user le cœur

    A genoux jusqu’au dur des cailloux

    Qu’importe les vagues qui montent a tes yeux

    On te demande de rire

    De cette plaie qui jamais se referme

    Déchiré encore ce cœur à le pousser au ridicule

    Va pour ces nuits sans étoiles

    J’en hurlerais mes silences  jusqu’aux aurores

    Et tant pis pour la poésie

    Et tant pis pour la colombe

    Ne reste que ce feu a bruler jusqu’aux démons

    Dis toi tes démons tu les sais 

    Redis-moi une fois de sourire

    Que j’en rigole, quand sans vergogne tu te fuis

    Allez va pour renaissance de l’hideux

    Cette ombre au miroir  comme triste regrets

    Allez vas y je souris, mon cœur s’en fout il est mort

    Le bienséant avant tout, paraitre pour etre ?

    Allez va fuis, je reste moi ici dans l’instant

    Peu importe la douleur si elle est qui je suis

    Allez va j’irais au-delà, et  toi ?

    Shaka 


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  •          A cette indifference  comme seule évidence

     

     

      

     

        


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  • Faudra t il laisser dissiper tristes tourments

    Faudra t il laisser aller cet amour au vent

    Qu’emprisonner dans cette vide tour aux parfums de rêves

    Confier aux vagues d’écume promesses  chimériques

     On ne veuille de l’autre qu’oublier  l’amer

    Laisser ivre de maux le romantique

    Quand a s'épuisé de  souffrances comme homme à la mer

    Dans cet ultime combat surgit le désabusé colérique

    Laissant un instant les émotions prendre les vers .

    Elle s’enfuit vers d’autre paysage plus volcanique

    S’épuisant a chercher l’homérique

    Prise comme doux papillon dans la toile

    Mais tromperie !!! il n’y a pas d’étoiles

    Derrière cette fenêtre sans lumière,

    Elle Diffuse de ses apaisants mots bien innocents

    Une image qu’elle croit vie pour masquer solitude.

    A ce jeu du paraitre, j’offre mes maux

    Triste linceul pour si joli monde aseptisé

    Pardonnez gente dame et Messire, ici ne siègent que quidams

    Bien affligeant que ces vers

    Ne craignez point ils ne sont qu’éphémères

    Colère dispersée aura tout effacé

    Avant que ne se ferme l’antre du cafard

    L’autel du vil aimant qui ne broie que du noir

    A ce jour perdu quand sa lumière eu disparu

    Bien malgré lui tout devint dérisoire

    Puisque que fée choisit pour lui l’oubli

    Ne reste  à ce triste qu’a  devenir oubli  

     

    Shaka 

     

     

    Perdre l'aimée c'est mettre le coeur en deuil 



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  • "

    Comme les anges à l’œil fauve,

    Je reviendrai dans ton alcôve

    Et vers toi glisserai sans bruit

    Avec les ombres de la nuit,

    Et je te donnerai, ma brune,

    Des baisers froids comme la lune

    Et des caresses de serpent

    Autour d’une fosse rampant.

    Quand viendra le matin livide,

    Tu trouveras ma place vide,

    Où jusqu’au soir il fera froid.

    Comme d’autres par la tendresse,

    Sur ta vie et sur ta jeunesse,

    Moi, je veux régner par l’effroi.

    Beaudelaire 


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  • Juste un cri , juste un mot  ce n’est rien

    Qu’une goutte chagrine

    Prémices d’un plus vaste océan

    Oxygène de ma flamme

     Laisser a l’orée de l’obscure

     Est ce que ça vaut la peine

    Pour juste un cri juste un mot

    S’enfoncer dans nos anathèmes

    Laisse au croisé ce chemin puritain

    si tu crois qu’on peux encore vivre d’amour

    Tenir pour loi ce que naïf ne voit

    T’en souviendras-tu un jour

    Qu’ici bas l’ours a donné plus de tendresse que prince charmant

    A ce cœur tatoué, lacéré de ces combats pour promesses

    A ce monstre qui gémit comme fin de vie

    Finir sans larmes, laisser l’aride envahir ce cœur

    Comme désert a venir, fin et sans dune a finir poussière

    Triste ritournelle que le chant de l’errant

    Les bras en croix a chercher refuge perdu, ses bras un instant …..

    Viens, viens aux bouts de tes rêves ,

    Juste un cri

    Laisse le sacré au loin,

    Juste un mot

    Juste avant de hurler silences

    Si volontiers a fierté  tu n’entends rien

    Viens prends ma main , mon cœur s’y trouve …

    Shaka 


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  • Pardonner souffrance sans offenser

    Pardonner ce noir qu’on t'as injecté

    Pardonner ces peut être jamais confirmés

    Pardonner de s’être soi dans l’autre oublié

    Pardonner les absences sans jamais dénigrer

    Pardonner l’amour perdu de n’avoir su aimer

    Pardonner ce cœur a nouveau déchiré

    Pardonner ces espoirs balayés

    Pardonner ces mots qu’on voudrait hurler

    Pardonner les solitudes à venir sans reprocher

    Pardonner les plaies, sans se refermer

    Pardonner ce cœur de s’arrêter

    Pardonner ces larmes versées

    Shaka 


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  •                                                                                                                                     

    C’est un jour plein d’effroi

    Quand elle n’apparait pas,

    C’est une éclipse sans  soleil

     Quand elle laisse les heures amères,

    C’est le non voyant qui voit

    Quand un peu elle est là,

    C’est l’Eden sans merveilles

    Quand  passent les secondes misères,

    Sur les ruines de mon triste empire

    Elle construit un paradis à chaque sourire,

    Les couleurs éphémères de l’automne

    S’agenouillent et virevoltent à son souffle léger

    A ses paroles en écho  douce mélodie résonne 

    C’est l’étoile du pèlerin qui vient t’emmener,

    Aux bouts des rêves  dans ses bras

    Pour y puiser l’or invisible d’être  là

    Comme un parfum de feu qui rallume la flamme

    Pour rendre a l’irréel  les bleus de ton âme

    A l’amour au creux de ses reins

    Comme un enfant blottit contre ses seins

    Et même si l’amour c’est parfois la mort ici bas

    C’est a toi  que je dois ces mots là ….

    Shaka 

     


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