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sans rivage
merci fleur pour cette creation
Les gens font la conversation
A la table des rois
Les gens veulent garder raison
Je leve mon verre à ma raison perdue
Alors tant pis je regarde
Les gens qui cherchent l’union
Pour un débat sur soie
Je leve mon verre à la passion qui me fuit
Alors tant pis le cœur chavire
Les gens autour de moi qui se prennent
Les gens qui se croient qui se mentent
Juste le plaisir de se dire que c’est possible
Jusqu’au bout croire le paraitre
Alors tant pis je finis bouteille
Pour glisser sous cette table
Eux ont leurs dessous moi j’y reste
Ne brillent chez eux que leur couverts
Alors tant pis j’ai perdu lumiere
Allez je prefere finir leurs verres
Que recevoir leur venin caché sous leurs sourires .
Je me conjugue au passé , la nuit jamais ne me quitte
J’ai rangé couteau et pillule , au gré des tragiques
Non rien n’a de doux, mon cœur est prit par d’autres crimes
Combien de fois mon cœur s’est noyé
Dans l’ocean d’un regard ,
J’ai perdu pied comme un marin sans son bateau
A voguer ,au combat des tempetes
Plus jamais y aura de quais
Sans cesse s’éloigne rivage
Ne reste que leurs visages
A chacune j’ai donné mon ame
A chacune j’ai vendu tristesse
A aucune je n’ai volé le cœur
De chacune reste un peu , en moi .
Shaka
Il paraît qu'on a la vie devant nous
que la jeunesse c'est la vertu
et l'amour à s'en rendre fou
on n'en a qu'un et je l'ai perdu
au fond du sablier du temps
t'es pas venue ou j'ai trop bu
oui mon cœur s'est trop battu
ramène moi
qu'il est loin le temps des amours
le temps des cœurs qui se serrent
ouais des filles que l'on serre
fort contre soi
au croissant au lever du jour
quand on s'aimait à la marelle
les camarades pour toujours
quand et quand tu reviendras
on se quittera tous un beau jour
on reviendra sur nos discours
on croira qu'on a tout compris
on aura rien compris du tout
on sera riches rois de province
on sera pauvres et sans le sou
puisqu'avec les copains d'avant
on serra tous morts ou beaux
on se dira jamais vieillir
puis on finira tous vieux cons
a regretter c'qu'on a perdu
celle qu'on aimait qui est pas venue
quand on avait les dieux au corps
quand on savait tromper la mort
quand on lui mettait le doigt bien haut
bien profond
au temps des bals des lycées
au temps des rêves, des amitiés
au temps où on s'aimait qu'importe
au temps des lettres sous la porte
au temps des filles dans les bagnoles
au temps des murs et des alcools
au temps des rasoirs aux poignets
au temps des jeux de nos amours
au temps où c'est beau et c'est tout
au temps du feu brûlant toujours
au temps où chaque fille est un port
au temps des dieux, des diables au corps
au temps où l'on a peur de rien
au temps où rien n'est impossible
au temps où l'on aime ses copains
a coup de lance-pierres sur les chemins
les avions qui passent au dessus de nous
les visages qu'on a croisés qu'on a perdus
les gens qu'on a aimés puis qu'on n'aime plus
les yeux qui sèchent au temps qui passe
les amis qu'on a laissés derrière
la vie qui perd de ses mystères
les évidences qui vous lacèrent et puis qui tuent
et la beauté des filles quand elles sont nues
les liens du sang qui nous tiennent le cœur
les croix qu'on porte et la chaleur
de vous mes frères tenant l'espoir
a bout de bras mes jours de gloire
les parfums qu'on reconnaît plus
les filles qu'on n'a jamais revues
les jours de fêtes et les bals des lycées
celles à qui on n'a jamais parlé
ouais tout ce que la vie a emporté
le muscle qui arrête pas de saigner
les choses qu'on ne peut pas refaire
tout ce qu'on aura laissé derrière
les poussières et puis les rubis
et les amis au fond des nuits
dans les gorges des filles oui tout s'oublie
l'hémorragie de nos mélancolies
un jour bientôt face à la mort
me reviendront à la mémoire
toutes ces choses que j'ai oubliées
ouais puis toi que j'ai aimé
tu sais toujours face à la mort
nous reviennent à la mémoire
celles avec qui on a dansé
les jours de fêtes et des bals des lycées
celles avec qui on a dansé
les jours de fête
les jours de fête
les jours de fêteDamien SAEZ
Le Revenant
Comme les anges à l’œil fauve,
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit ;
Et je te donnerai, ma brune,
Des baisers froids comme la lune
Et des caresses de serpent
Autour d’une fosse rampant.
Quand viendra le matin livide,
Tu trouveras ma place vide,
Où jusqu’au soir il fera froid.
Comme d’autres par la tendresse,
Sur ta vie et sur ta jeunesse,
Moi, je veux régner par l’effroi.Charles Baudelaire
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Commentaires
1Fleur du desertDimanche 7 Avril 2013 à 21:40RépondreCoucou mon ami Shaka
Très beau poème où l'on ressent beaucoup de choses.
Bonne nuit
Amitié Titemiss Bisous
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