Comme toi j’ai voulu le voyage

Mais je n’ai eu que naufrage

Alors mes paupières se closent

Pour que mes rêves  soient proses

Je brule, ce courant d’air

J’ai cherché plus que mon âme

 Vue sur l’amer  

Ce qu’y a de mal s’envole

Flirte avec la vie petite luciole

Dans le sombre de la nuit comme une étoile

Va au gré des vents  sous la grand voile

Comme trois mats pourfendant  l’océan

J’ai vogué sur nombre de tourments

Vue sur  l’aride

Le passé jamais ne ride

Je lui garde l’irréel, le bonheur eternel

Ces mains qui se touchent,  chacune voulant  soleil

Mettre en lambeaux souvenirs

Pour un peu d’avenir

Eloigné, perdu dans cette réalité

Derrière ces quatre murs j’ai appris à rêver . 

Shaka