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la porte
Le corps épuisé d’attendre
A la porte de tes nuits
Au delà des sanglots
D’un sinistre mélo
A se débattre dans les tourments mélancoliques
Pour une clarté jusqu'à l’ultime lueur
A fuir le brouillard des insipides
Se laisser tenter, pour un rêve pour un éphémère
Qu’importent nos choix, si l’instant explose
Si l’instant c’est hier, jamais demain
Tous ces moments là qui encombrent les bras
Qui te noient le muscle, qui au final te laisse seul
Et puis y a l’acide et l’aride et ce décor qui se ternit
Emmitouflé dans le linceul des regrets
Au gré des heures figées qui s’effacent
Si je pleure, si j’implore, si je prie
Qu’arrivera t il d’autre que l’écho de mes plaintes
A rester dans le noir, y graver mes espoirs
A vomir ce cafard, y rêver d’un regard
Et coule l’encre comme larme d’espoir,
Comme instant de vie, copie de nos libertaires envies
Transi à la porte de tes songes, je m’oublie.
Shaka
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Commentaires
1Fleur du desertSamedi 3 Janvier 2015 à 23:52Répondre3niniLundi 5 Janvier 2015 à 15:04j'aime beaucoup ce poème qui se veut être dans la lignée des regrets de l'année passée:
pourquoi devons nous quand les 365 jours se terminent toujours vouloir se remettre en question! la vie et ses aléas nous précipite dans les questions : pourquoi ? comment? etc ..alors vivons ,essayons de ne pas avoir trop de regrets , mais pas facile pour nous car notre sensibilité est parfois à fleur de peau,et les réactions sont inévitables.
bien amicalement avec mes Meilleurs voeux pour 2015
nini
Hello toi
beau poème
vers qui se tourner
vers quel horizon
la page est tournée
il faut avancer
vers la plaine
ou vers le désert
qu'importe
chaque pas nous emmène vers
notre propre destinée.
bonne journée à toi
y.
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