Qu’il est triste le voyage

De celui qui d’une plage en sable fin

Arrive sur vieux port aux échoués

Quand l’amer aura recouvert cette terre

Demain à qui tiendras tu la main

Brille le phare moi j’ai perdu flamme

Naufragé de ces amours qu’on condamne

Ces écrits plus que des cris

Faut des sourires pour éviter le pire

Le pire comme l’amour à se fuir

Dame tendresse se rappelle

A toi quand elle te laisse

Blesser jusqu’au sinistre

Et y a plus d’encre à mes maux

Et  ce port  pour  y jeter l’ancre

Pour un abandon, pour une fin,

Quand l’enfant insouciant de son premier pas

Les amours eux, trop soucieux, n’osent pas

Les chutes c’est sur, sont bien pire

Elles font s’effondrer ton empire.

Shaka 

Et si l’horizon ne ressemble qu’à l’aride

Pour oublier qu’elles ont mis flots à ses pupilles

Laver ces maux de l’acide

Pour oublier que ses yeux sonnent l’alarme

Des abysses au profond du serein

Approcher l’eternel quand lame caresse la peau

Abandon, les yeux clos l’esprit libre

Quand  génération condamnée

Cherche encore la force d’aimer

Regarder les anges désenchantés

L’amertume d’un monde qui se nécrose

Ne reste pour rire que charognards

Et toi comme un seul, comme un défunt

Cherche abri pour ce qu’il reste de vie

Pour ce qu’il te reste d’humain.

Dis-moi-toi, qui pourra me sauver de moi …..

Le parc, n’a plus de l’enfance

Que ces feuilles mortes

Le vent aura balayé souvenirs et fous rires

Même le chant des oiseaux s’est éteint

Au désert de ces âmes, déchues, perdues

A cette lune qui ne cesse

De courir jalousement après soleil

A l’incendie qui nous consume

La colombe survivra à ces cœurs  qui renversent.

Loin le temps des idéaux

Quand a marelle on voulait ciel

Loin le temps des on est beaux

Le diable n’est plus au corps

C’est beau et voilà l’insouciance

Perdue à chaque vague souffrance

A ces âges où on cherchait a résoudre mystères

Qui deviennent évidences  qui vous lacèrent

Allez va on ira tous face a la mort

Faire appel à la mémoire

Pour que le repos de l’âme sans remords  

Soit sous un linceul d’illusoire

Shaka 

Un temps à vouloir briller

Un temps à vouloir être aimé

Un temps à vouloir l’aimé

Un temps à rêver

Un temps à exister

Un temps à se sentir usé

Ce temps d’une vie passée

L’horloge brutale

Ces temps fuyants oubliés

Ces temps jamais trouvés

Ces temps perdus parce qu’occupé

Ces temps maussades à pleurer

Ces temps incertains à chercher

Le sablier se meure  

Shaka

Les nuages d’une vie sont parfois nécessaires

Ils apportent l’eau qui fera fleurir les graines du bonheur

Semées ça et là d’un sourire ou d’une main tendue ….

Shaka 

                                                                                          Sur le fond de mes nuits Dieu de son doigt savant
                                            Dessine un cauchemar multiforme et sans trêve.

                                       Charles BAUDELAIRE

Volés de mots

Comme coup de fouet

Acide de consonne et de voyelle

Au supplice de l’errant

Dessin de noir et de noir sur mur gris

A l’encre des douleurs

Saisissant délire de l’unique

L’ascenseur jamais ne s’arrête

Ascension vers l’éruption

Chante chante le gai pinson ….   

Shaka 

gif  http://papillondavril.centerblog.net

Pas à pas oser délivrance

Qu’un cœur en éveil trouve lumière

Qu’un chemin sans chaines et souffrances

Se dessine, s’ouvre sans amer.

Gouttes ami ce festin du divin

La pendule attendra puisque revient l’aura

Quand le sablier du temps sera renversé

Le feu du ciel en ton cœur abondera

De tes mains qui auront  tersées

Jailliront milles senteurs nues de chagrin

Shaka 

"Tomber amoureux" 

Faites que je chute encore une fois ....... 

Shaka

A cette éternité qu’on voudrait

Quand chante le cœur …..

A ces jours bonheur

Quand les corps sont prêts ….

Shaka