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Ils ont ce naïf dans les yeux
Je traverse l’arène sans tête et sans vœux
Je cherche l’envie qui te fait mortel
Puisque mon âme souffre à l’eternel.
Ils ont ces putains d’espoirs dans le cœur
A croire qu’il suffit d’y penser pour que vienne bonheur
Non je ne souris plus mon visage est figé
Des ces combats, des ces ombres et déroutes
Moi j’aurais tant voulu ne pas être chien blessé
A te dire que solitude n’est qu’une route.
Ils ont ce sourire à vomir
Quand je n’ai que vieillir
Au plaisir de leurs désirs
Condamné je n’ai que soupir.
Au fil des mots
Glisser sur le chemin qui s’enfuit
A se noyer de maux
Vagabond des nuits perdues
A cet ennui fléau
Mon étendard s’en est allé.
Demain y’aura les rides
Demain j’y perdrais l’aride
Demain le cœur sera mare putride
Shaka
Parait qu'on a la vie devant nous, que la jeunesse c'est la vertu
L'amour sans rendre fou, on en a qu'un et je l'ai perdu
Au fond du sablier du temps, t'es pas venue, j'ai trompé
Et mon coeur s'est trop battu, ramène moi.
Qu'il est loin le temps des amours, le temps des coeurs qui se sert
Loin des filles que l'on sert fort contre sois
Au croissant, au lever du jour, quand s'aimer à la marelle
Les camarades pour toujours, quand et quand tu reviendras..
On se quittera tous un beau jour, on reviendra sur nos discours
On croira qu'on a tout compris, on aura rien compris du tout
On sera riche, rois de province, on sera pauvre et sans le sous
Puisqu'avec les copains d'avant, on sera tous mort au bout
On se dira jamais vieillir puis on finira tous vieux cons
A regretter ce qu'on a perdu, celle qu'on aimait qui n'est pas venue.
Quand on avait les dieux au corps, quand on savait tromper la mort
Quand on mettait le doigt bien haut, bien profond!
Au temps des bals, des lycées,
Au temps des rêves, des amitiés,
Au temps où on s'aimait, qu'importe
Au temps des lettres sous la porte
Au temps des filles dans les bagnoles
Au temps des murs et des alcools
Au temps des rasoirs aux poignée
Au temps des jeux de nos amours
Au temps où "c'est beau et c'est tout"
Au temps du feu brûlant toujours
Au temps où chaque fille est un port
Au temps des dieux, des diables au corps
Au temps où l'on a peur de rien,
Au temps où rien n'est impossible
Au temps ou l'on aime ses copains à coup de lance pierre sur les chemins..
Les avions qui passe au dessus de nous
Les visages qu'on a croisé qu'on a perdu
Les gens qu'on a aimé et qu'on aime plus
Les yeux qui séche, le temps qui passe
Les amis qu'on a laissé derriere
La vie qui perd de ses mysteres
Les évidences qui vous lacèrent et puis qui tuent
La beauté des filles quand elles sont nues
Les liens du sang qui nous tiennes aux coeurs
Les croix qu'on porte et la chaleur de vous mes frères tenant l'espoir
A bout de bras les jours de gloire
Les parfums qu'on ne connait plus
Les filles qu'on a jamais revue
Les jours de fêtes et les bals des lycées
Celle a qui on a jamais parlé
Ouais tout ce que la vie a emporté
Le muscle qui n'arrête pas de saigner
Les choses que l'on ne peut pas refaire
Tout ce qu'on aura laissé derrière
Les poussières et puis les rubis
Les amis aux fond des nuits
Dans les gorges des filles, oui tout s'oublie
L'hémorragie de nos mélancolies
Un jour bientot face à la mort
Nous reviendront à la mémoire, toutes ces choses que j'ai oublié
Ouais puis toi que j'ai aimé
C'est toujours face à la mort, nous reviennent à la mémoire
Celle avec qui on a dansé les jours des fêtes, les bals des lycées.SAEZ
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C'est ça brule , tout ce qui t'entrave tout ces ephemeres
Feu , viens viens doucement plus fort m' etreindre
Developpe tes sens , inavoué interdit ressens le désir
Brille le coeur a se bruler le corps , ruisselant frissonant
Laisse les autres , viens a moi , goute moi , delice moi
Donne toi a mourir , offre moi tes soupirs
De ta bouche , de tes yeux , de tes bras
Explore moi jusqu'a mourir
Enfonce moi dans le vice
Viens viens comme dame vertue
Doucement , voluptueux delices
Là le mouillé entre tes cuisses
Esclave de jeux interdits
Reine de Saba , venus , ou marie antoinette
A jamais dans vos lits
Vous ne laissez du festin que des miettes .
Shaka
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A ce noir qui vous effraie
A ce triste que vous fuyez
La lumière s’admire dans le sombre
De vos songes à vos espoirs
Ne reste souvent que vos déboires,
Aux jours sombres, a l’an perdu
A l’encre qui s’épuise
Aux autres qu’on ne verra plus
Regarde le chien jamais ne fuit
A ce fidele qu’on espère eternel
Aux jupes qui t’offrent fantasmes
Aux sourires promesses d’orgasmes
Qui au bout de la nuit sans sommeil
D’un regard te font perdre tout enthousiasme.
La lumière jamais ne s’éteint
Juste une mise en veille
Et même si ce noir te faire fuir
Un jour peut être tu verras
Qu’il fait pas si sombre.
Shaka
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