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    On se croise sur meetic, on se parle sur skype, on s’aime sur facebook, pour se quitter sur twitter non sans avoir étalé nos vies sur instagram. Nous ne sommes plus deux nous sommes un quatuor, elle lui et nos connections. Vieux con que je suis l’amour n’a de valeur qu’au nombre de sms reçus, qu’au like sur une photo du couple en pleine pose d’un bonheur binaire. Leur lumière est LED ou LCD, ha oui l’amour LSD c’était trop violent , deux accrocs qui s’aiment  en partageant seringue  ben oui ça rend moins bien que deux accrocs clavier c’est moins kiffant , comble du désir la pomme , t’as pas Apple t’a pas de vie .  

    Que savent t’ils des premiers pas , des premiers émois , des frissons quand l’autre vous frôle , du cœur qui s’emballe quand l’autre parait , de cet air idiot , ces attitudes gauches aux premiers baisers, les bancs d'école ou nous disions flamme , ces échappéés pour se retrouver deux à l’abri des regards ; discrétion est parti avec  la première connexion , de nos jours il faut être vu , follow me please !!! on t’épie, on consulte ton profil quel âge , les yeux bleus ? tu fais quoi de ta vie, et si tu n’a pas « le truc » un clic et s’en va ….. mes sentiments ? heu attends je cherche sur wikipedia

    Un jour a la place du cœur ils nous mettront des  cartes mères, ces communicants à nous les consommants   du programmable, pour être encore plus moutons encore plus consommants.

    Il y a aura des chevaux, des oiseaux loin du bitume et du mal d’exister, ou l’asphalte ne blessera plus nos genoux, dans mon utopie l y aura des yeux  brillants, des malicieux, des rieurs , des tendres , des «je dis rien mais écoute mes yeux » .on ressentira les frissons ,les parfums d’un bouquet , d’un parfum ,d’un été  , d’une fille Son parfum …. Les souris ne feront plus de clics , nos écrans seront le monde qui nous entoure , nos films seront nos propres vies , nos addictions seront  l’autre ,les autres.

    LE PROPRE DE L’UTOPIE EST DE RESTER UTOPIE ? vous souvenez vous  vos rêves d’enfants  ,vous souvenez vous d’avant , ce temps que les moins de 20.30.40 ans ne peuvent connaitre , celui que seul  vous avez le souvenir , celui qui a fait e que vous êtes , moi je me souviens  ces bonheurs ………

    shaka


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    Je me regarde au fond des yeux pour y trouver autre chose que l’hiver, celui qui paralyse les cœurs brisés. A rêver d’avoir été on finit pas s’effacer de la liste des disparus. Un verre de plus à la terrasse d’un café de mort vivant  quelques vapeurs d’un vague espoir, les belles défilent ,aveugles à ce qui reste de moi .Je les comprends va les cafards ça se chasse , le morbide on l’évite, a toujours avoir  les yeux sanglots on transpire la déprime , toujours plus loin plus vite on the way of life dans leurs décapotables elles n’ont pas le cœur a t’écouter , plus loin plus dans l’ivresse  on the road again à laisser le temps se perdre ou elles ne veulent s’arrêter. De nos jours le stand by c’est pour le champ des stèles  avant poussière. On se doit d’avancer, mais je déambule dans les ruelles du silence ou ne vient me parler que le vent  et le froid d’un hiver qui dure, tomber  d’une falaise que je nommerais amour, la chute est exponentielle à la force de cet amour, les chrysanthèmes ont remplacés les coquelicots .loin de la clameur de leurs petits bonheur stérilisés, loin de ces dames a la face recouverte de mensonges pour masquer le temps qui passe , pour cacher leurs vérités , la tristesse est la seule promesse que la vie tient souvent .

    Je contemple dans ces rues une certaine idée de la vie quand deux gamins aux yeux qui brillent se font promesses, quand deux anges se tiennent la main comme si l’autre allait se perdre ,ceux là ont le monde à vivre ,à apprendre , insouciants idiots attachants si je pouvais les prévenir , leur éviter les récifs et la vaisselle cassée , un peu amer je me  noircis le cœur un peu plus , allez va donne leur une chance , tout n’est pas aussi nuit . J’en suis presque heureux de les voir si beaux à s’aimer, et je reprends mon errance fuyant sans le pouvoir l’imparfait de mon passé. Rêver une éternité ne suffirait par a crocher mes barreaux. Comme une ombre je franchis ce monde, sans quémander, juste constat d’un cerveau qui questionne plus qu’il n’y a de réponse, qui peint le monde à coup de brulures, le feu qui brule l’âme jusqu'à l’aride A l’heure venue, quand dernier soupir viendra adoucir mon âme  je serais soulagé de poser ce corps fatigué et ce cœur en braisier.  

    Shaka       

     


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  • Un soir ou l’écorché gribouille là juste quelques mots, juste quelques maux. Un soir ou le feu jaillit rebelle sous une pluie de convenance sous une rage de répugnance. Une envie d’hurler une envie de se rebiffer, une vomissure qui monte comme le serpent vient te cracher venin. Un soir ou la solitude pèse un peu plus, ou elle te torture jusqu'à  l’alarme qui retentit, jusqu'à la larme qui s’évapore sous le feu de cette haine. Cette haine jalousie qu’on ne dissimule même plus, spectateur d’une vie qui défile sans en être acteur, la balance entre l‘envie et le refus, refus de ce monde austère aux différences, fermé à la souffrance. Parce que vois tu la souffrance ça fait pas bien, ça  plombe une soirée, ça ternit le tableau qu’on voudrait idéal. C’est juste, pourquoi se plaindre si personne n’écoute, pourquoi gâcher leur bonheur avec tes petites humeurs, le monde peut bien tourner tes errances ne le ralentiront pas. Alors faut il faire comme eux, faire semblant jouer se rôle qu’on te voudrait sur mesure, le gai luron heureux de son statut  qui n’ de compte a rendre a personne, la liberté totale !!!! Ouais  c’est ça mais quand la soirée est finie, il n’a plus qu’a se jeter dans les draps glacé que personne ne viendra réchauffer, ou avec un peu de chance il sera ivre et se réveillera demain les cheveux qui font mal et les souvenirs absents  ….

    Allez va , a quoi bon rejouer le film maintes fois diffusé, a quoi bon tenir haut le sourire , quand les larmes te noient le cœur .

    Egoïstement pour ne pas endurer , rester là ne plus rien dire et pester contre le monde qu’on envie , terrible dilemme, cette peur valider par un rejet des hypocrisies. Réalisme, constat sans concessions  d’une incapacité de se joindre a ces autres, qu’on regarde avec le regard du chien qui attends son os.

    SHINE NEVER DIE , quand le jour sera venu ,le sombre s’atténuera  ….. un peu .   


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    Changer de vie   pour fuir en avant .Pour laisser le présent au passé ; fuir le miroir compagnon de nos déchirures, attendu que rien ne nous attend ni personne …..

     Protectionnisme égoïste d’un monde de million pour n‘être qu’un. Vas y abreuve les de complaisances, ceux qui jouissent d’opulence, j’ai comme un gout d’amer.

    Pleure douce symphonie, à mes oreilles qui ne résonne que le glas de mes insomnies, diffuse en moi ta douce quiétude, explose mon conscient de tes notes, l’émotion unique de tes accords, unique et pourtant  ensemble  comme deux mains qui se lient, des sourires échangés, un soleil  partagé. Chaque notes trouvant compagnie, comme le grain de sable sa dune. Majeurs ou mineurs que tes accords ne deviennent  que douceur à fondre le cœur. Plaidoirie sonore pour un monde qui s’endort , les cordes d’une guitare à celle de l’arc meurtrier , le boum de la batterie a celui d’une bombe , le choix est inscrit dans vos déclarations celle qui donne des droits aux hommes mais qui lui petit homme  ils sont passé ou  ses devoirs de conscience et d’humanité ….    

    A vos discours bienséant,  bien pédant, le pipo comme instrument vous sied à ravir, entretenir l’aliénation par mon rejet de vos  idéaux matérialistes egocentrique, non le centre du monde n’est point votre nombril. A vos désirs de pouvoir je blasphème mes utopies, être heureux de rêver quand vous êtes triste de ce que vous n’avez pas..

     

     

    Allez chante encore, ritournelle a faire ribambelle. Enivre de tes sons  les demoiselles, mets des sourires sur le visage de tous les enfants, tourne le manège de cette vie qui fuit vers son néant.




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    Une musique comme un fil conducteur comme un lien vers une sensation ,vers une émotion sans contrepartie sans attache, douce mélodie qui nous éloigne (l'espace d'un instant) de nos vies ,des nos soucis .Nous pousse à chaque note un peu plus d'ailes pour survoler le superficiel , pour se baigner d'essentiel ;N'avons nous pas chacun notre répertoire comme une malle au trésor qu'on se plait a parcourir les jours de mélancolie , n'avons nous pas notre "playlist" pour chaque instant de vie. Baigné de son, de saturations , ou de symphonie doucement lentement à l'abandon nous glissons vers une perception divergente d'un monde de silence ou d'exubérance. Il faut parfois une vie pour apprécier certaine chose quand une note suffit à déclencher en nous multiple émotions.  



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