• la nuit , non , n'a jamais de fin .....

    la nuit

    La nuit, non, jamais ne finit

    Blanche ou sombre à l’ infini

     De soie, de velours elle est le linceul

    De réel et de rêves

    De champs de mines

     A Chant  des divines

    La nuit ? Non  jamais ne s’oublie

    Quand c’est  leurs corps qui s’épuisent

    Quand c’est  leurs cœurs qui s’essoufflent

    La nuit ! Non jamais ne finit

    A laisser le froissé  paraître au matin.

    La nuit, jusqu’au soir jamais ne sombre

    Dans ces nuits sans divine naît l’infini,

    Et ces ombres au plafond

    Te rappellent  combien la nuit

    S’épuise à t’épuiser le cœur

    Et d’autre te diront

    Bonne nuit.

    Shaka


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  • je vois la vie comme une rivière, une rivière à l’envers…
    un océan d’oubli
    dans l’océan des oubliés.

    nous nous voyons fils des ruisseaux de l’enfance devenant rivière
    nous nous voyons devenir estuaires pour finir océan,
    nous nous voyons grandir aux conquêtes des possibles pour accomplir le destin
    nous nous voyons grands fleuves apprenant aux ruisseaux les fils de l’eau…
    mais la vie vous reprend,
    puis un jour on comprend,

    nous ne commençons pas par le ruisseau
    nous ne commençons pas par la source sortant du rocher.
    nous commençons par la goutte d’eau dans l’océan,
    et la goutte d’eau c’est l’océan.
    infinité possible,
    premier cri de l’absence inconnue devenue vie.
    et nous cherchons la rive.
    la rive d’un autre.
    d’un sein à escalader,
    d’un oxygène à respirer.

    nous commençons par l’océan
    puis un jour une plage,
    un rocher à fendre, à creuser,
    ça n’est pas la rivière qui fait l’estuaire des vies,
    c’est l’océan qui creuse,
    c’est la goutte d’eau qui creuse,
    qui creuse l’océan de nos vies à la pelle qui tentent de remonter la rivière.
    et les gouttes d’eau s’échinent,
    dans l’infini possible.
    c’est l’enfance.
    nous peuplons de merveilles des amitiés d’écoles, des amours de bancs publics.
    des champs de blés sur des vélos volants
    des champs d’étoiles sous des soirs de printemps,
    des amours d’adolescences,
    des amours pour tenter oui d’oublier l’absence.

    puis un jour…
    un jour vient l’estuaire qu’on prend,
    qu’on prend pour un autre,
    pour se prendre pour un autre,
    pour un autre océan,
    alors on croît, on croît l’accomplir l’existence,
    mais nous n’accomplissons rien,
    nous tuons juste un peu le temps,
    sans savoir que c’est lui toujours, au fil des jours au fil des gens,
    que c’est lui qui nous tue, le temps.
    on se croit prendre des chemins quand les chemins nous prennent.
    tout comme on croit croiser des gens quand ce sont eux qui nous croisent,
    on n’est jamais que le figurant des milliers de vies de ces autres gens,
    alors soudain, c’est plus l’océan devant soi,
    puis c’est plus l’océan dedans…
    c’est le chemin funéraire qu’on prend sans savoir
    pour les abattoirs,
    on regarde autour,
    triste cœur de l’enfant qui s’est pas vu devenir grand,
    on regarde autour,
    et l’océan devenu fleuve n’est plus qu’une rivière remontant,
    remontant le cours du temps
    le cours des soirs mélancolie
    pour revoir des printemps.

    non plus rien n’illumine.
    il est le soir pour l’éphémère.
    elle a pas vu en descendant qu’elle allait pas vers l’océan,
    mais qu’elle remontait la rivière,
    la triste rivière du temps.

    dans la rivière à l’envers quand on prend l’estuaire,
    on croit devenir grand,
    pourtant le dos se courbe en marchant.

    puis d’affluents en confluents,
    un jour vient le ruisseau,
    le ruisseau des rivières à l’envers.
    de ces chemins qui n’ont que la trajectoire des veilles d’enterrements.

    triste chemin que les chemins des rivières à l’envers.

    Damien saez 


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  • Au gré de tes nuits songes et douceurs,

    Je volerais les volutes de tes rêves  

    Pour m’enivrer de ton bonheur

    Quand mes nuits n’on t pas de trêves,

    Et si mes aubes dérivent

    Pour que notre ciel flamboie

    Je m’accrocherais à tes rives

    Pour que le ciel de tes yeux  ne voit que moi ,

    Et si le lointain de nos vies te semble sombre

    Sers-moi dans le creux de tes bras

    Pour que de deux il n’y ai plus qu’une ombre

    Etreint dans  l’union  rien ne nous  atteindra,

    Que l’or au bout de tes doigts

    Ne soit qu’une pale  copie de ton visage qui me sourit

    A toutes ces nuits passées sans toi

    Laisse-moi prendre possession de ton corps pour la vie

    Shaka


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  • Pluie divine 

    Voyelles et consonnes doucement se réveillent

       Aux nocturnes  assassines

    Les mots viendront en  veille

    Shaka 

     

     


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  • Y a comma un goût d’inachevé

    Comme une mélodie  qui s’est envolée

    Comme une lumière qui se perd  dans la nuit

     Y a ces questions, ces doutes et ces envies

    Cette envie de croire au meilleur

    Que ce monde n’est pas  que laideur.

    Les chevaux dans les prés, les blés

    Et des chemins sans voitures

    Un soleil au zénith, a l’azur des rires enchantés

    Et un amour sans torture

    Des mains tendues vers autre que néant

    Des  cœurs ouverts  sans raisons ni tourments.

    A l’amer qui nous tue

    Aux étoiles qu’on ne regarde plus

    Le nez collé à ces bouffeurs de vie

    Dis c’est quand  qu’on  s’enfuit.

    Shaka


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  • Je n’ai  que mes poèmes

    A t’offrir en  diadème

    Le blanc de mes nuits

    Pour t’écrire le beau de la vie

    Je garde en moi le sombre de l’âme

    Pour qu’a tes yeux ne naissent larmes

    A ma main qui se tend 

    Ouvre ton cœur à tout vent

    Il n’y a jamais de fin

    On renait chaque matin

    Au puissant de la vie qu’on veut  pour soi

    A ces instants plein d’émoi

    Aux  aubes dorées  à venir

    Au passé qu’on efface dans l’avenir.

    Shaka


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  • Il  n’y aura pas assez de nuits

    Pour éteindre  notre désir  de vie

    Pas assez  de bombes pour noircir

    L’étendard  de nos  envies

    Et s’il faut plonger dans l’abîme

    Que se soit le profond de ton intime

    Là ferme les yeux

    Là ignore ce monde ennuyeux

    Ne cesse jamais d’étreindre l’azur

    Les bras sont levés, crée ton futur  

    Un autre jour se lève  sur le cimetière de ton passé

    Les mots en écho, le cœur a finit de se briser

    Vois  plus loin que l’acide de tes sanglots

    Vois plus haut que l’aride  de ton  enclos

    Les fleurs du mal ont fanées

    Laisse le soleil et les fleurs devenir ton été  

    Ouvre les yeux, le cœur a l’envie

    Ouvre les yeux,  les pleurs on finit

    A ce triste passé  ne soit pas enchainée

    Sauf ce jour ou tu t’es réveillée.

    Shaka  


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  •  

     

     

    Il n'est pire douleur que le souvenir du bonheur au temps de l'infortune .

    Dante


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