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Par shaka65 le 14 Octobre 2016 à 12:37
la nuit , non , n'a jamais de fin .....
La nuit, non, jamais ne finit
Blanche ou sombre à l’ infini
De soie, de velours elle est le linceul
De réel et de rêves
De champs de mines
A Chant des divines
La nuit ? Non jamais ne s’oublie
Quand c’est leurs corps qui s’épuisent
Quand c’est leurs cœurs qui s’essoufflent
La nuit ! Non jamais ne finit
A laisser le froissé paraître au matin.
La nuit, jusqu’au soir jamais ne sombre
Dans ces nuits sans divine naît l’infini,
Et ces ombres au plafond
Te rappellent combien la nuit
S’épuise à t’épuiser le cœur
Et d’autre te diront
Bonne nuit.
Shaka
4 commentaires -
Par shaka65 le 13 Octobre 2016 à 22:01
je vois la vie comme une rivière, une rivière à l’envers…
un océan d’oubli
dans l’océan des oubliés.nous nous voyons fils des ruisseaux de l’enfance devenant rivière
nous nous voyons devenir estuaires pour finir océan,
nous nous voyons grandir aux conquêtes des possibles pour accomplir le destin
nous nous voyons grands fleuves apprenant aux ruisseaux les fils de l’eau…
mais la vie vous reprend,
puis un jour on comprend,nous ne commençons pas par le ruisseau
nous ne commençons pas par la source sortant du rocher.
nous commençons par la goutte d’eau dans l’océan,
et la goutte d’eau c’est l’océan.
infinité possible,
premier cri de l’absence inconnue devenue vie.
et nous cherchons la rive.
la rive d’un autre.
d’un sein à escalader,
d’un oxygène à respirer.nous commençons par l’océan
puis un jour une plage,
un rocher à fendre, à creuser,
ça n’est pas la rivière qui fait l’estuaire des vies,
c’est l’océan qui creuse,
c’est la goutte d’eau qui creuse,
qui creuse l’océan de nos vies à la pelle qui tentent de remonter la rivière.
et les gouttes d’eau s’échinent,
dans l’infini possible.
c’est l’enfance.
nous peuplons de merveilles des amitiés d’écoles, des amours de bancs publics.
des champs de blés sur des vélos volants
des champs d’étoiles sous des soirs de printemps,
des amours d’adolescences,
des amours pour tenter oui d’oublier l’absence.puis un jour…
un jour vient l’estuaire qu’on prend,
qu’on prend pour un autre,
pour se prendre pour un autre,
pour un autre océan,
alors on croît, on croît l’accomplir l’existence,
mais nous n’accomplissons rien,
nous tuons juste un peu le temps,
sans savoir que c’est lui toujours, au fil des jours au fil des gens,
que c’est lui qui nous tue, le temps.
on se croit prendre des chemins quand les chemins nous prennent.
tout comme on croit croiser des gens quand ce sont eux qui nous croisent,
on n’est jamais que le figurant des milliers de vies de ces autres gens,
alors soudain, c’est plus l’océan devant soi,
puis c’est plus l’océan dedans…
c’est le chemin funéraire qu’on prend sans savoir
pour les abattoirs,
on regarde autour,
triste cœur de l’enfant qui s’est pas vu devenir grand,
on regarde autour,
et l’océan devenu fleuve n’est plus qu’une rivière remontant,
remontant le cours du temps
le cours des soirs mélancolie
pour revoir des printemps.non plus rien n’illumine.
il est le soir pour l’éphémère.
elle a pas vu en descendant qu’elle allait pas vers l’océan,
mais qu’elle remontait la rivière,
la triste rivière du temps.dans la rivière à l’envers quand on prend l’estuaire,
on croit devenir grand,
pourtant le dos se courbe en marchant.puis d’affluents en confluents,
un jour vient le ruisseau,
le ruisseau des rivières à l’envers.
de ces chemins qui n’ont que la trajectoire des veilles d’enterrements.triste chemin que les chemins des rivières à l’envers.
Damien saez
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Par shaka65 le 22 Septembre 2016 à 22:36
Au gré de tes nuits songes et douceurs,
Je volerais les volutes de tes rêves
Pour m’enivrer de ton bonheur
Quand mes nuits n’on t pas de trêves,
Et si mes aubes dérivent
Pour que notre ciel flamboie
Je m’accrocherais à tes rives
Pour que le ciel de tes yeux ne voit que moi ,
Et si le lointain de nos vies te semble sombre
Sers-moi dans le creux de tes bras
Pour que de deux il n’y ai plus qu’une ombre
Etreint dans l’union rien ne nous atteindra,
Que l’or au bout de tes doigts
Ne soit qu’une pale copie de ton visage qui me sourit
A toutes ces nuits passées sans toi
Laisse-moi prendre possession de ton corps pour la vie
Shaka
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Par shaka65 le 14 Septembre 2016 à 21:52
Pluie divine
Voyelles et consonnes doucement se réveillent
Aux nocturnes assassines
Les mots viendront en veille
Shaka
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Par shaka65 le 21 Août 2016 à 11:07
Y a comma un goût d’inachevé
Comme une mélodie qui s’est envolée
Comme une lumière qui se perd dans la nuit
Y a ces questions, ces doutes et ces envies
Cette envie de croire au meilleur
Que ce monde n’est pas que laideur.
Les chevaux dans les prés, les blés
Et des chemins sans voitures
Un soleil au zénith, a l’azur des rires enchantés
Et un amour sans torture
Des mains tendues vers autre que néant
Des cœurs ouverts sans raisons ni tourments.
A l’amer qui nous tue
Aux étoiles qu’on ne regarde plus
Le nez collé à ces bouffeurs de vie
Dis c’est quand qu’on s’enfuit.
Shaka
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Par shaka65 le 20 Août 2016 à 22:02
Je n’ai que mes poèmes
A t’offrir en diadème
Le blanc de mes nuits
Pour t’écrire le beau de la vie
Je garde en moi le sombre de l’âme
Pour qu’a tes yeux ne naissent larmes
A ma main qui se tend
Ouvre ton cœur à tout vent
Il n’y a jamais de fin
On renait chaque matin
Au puissant de la vie qu’on veut pour soi
A ces instants plein d’émoi
Aux aubes dorées à venir
Au passé qu’on efface dans l’avenir.
Shaka
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Par shaka65 le 18 Août 2016 à 18:16
Il n’y aura pas assez de nuits
Pour éteindre notre désir de vie
Pas assez de bombes pour noircir
L’étendard de nos envies
Et s’il faut plonger dans l’abîme
Que se soit le profond de ton intime
Là ferme les yeux
Là ignore ce monde ennuyeux
Ne cesse jamais d’étreindre l’azur
Les bras sont levés, crée ton futur
Un autre jour se lève sur le cimetière de ton passé
Les mots en écho, le cœur a finit de se briser
Vois plus loin que l’acide de tes sanglots
Vois plus haut que l’aride de ton enclos
Les fleurs du mal ont fanées
Laisse le soleil et les fleurs devenir ton été
Ouvre les yeux, le cœur a l’envie
Ouvre les yeux, les pleurs on finit
A ce triste passé ne soit pas enchainée
Sauf ce jour ou tu t’es réveillée.
Shaka
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Par shaka65 le 15 Août 2016 à 23:45
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