• Tant de chose, laissez-moi rêver

    Les cerisiers refleurissent, mouvements perpétuels

    Les aiguilles tournées vers l’avenir

    Bord de mer, les vagues le ressac, l’écume

    Quoi que tu fasses  tout va tout revient

    Mais rien ne te retiens

    Funambule dans tes propres songes, tu rêves

    Parfum  d’hier, l’amer de demain

    Toutes ces  choses

    Les  envies qu’on désire  

    Le désir qu’on envie

    Un allez pour nulle part

    Sans détour sans retour

    L’errance

    A l’essentiel, la transhumance

    Voir les champs fleuris

    Les neiges éternelles

    Oublier le cœur en hiver

    S’assoir au pied des arbres jumeaux de Shala

    Et tourne la roue de la vie

    Pour que le temps te livre

    Sa verité

    SHAKA


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  • Quelques notes, juste quelques  mots posés là

    Comme pour accompagner la complainte d’un piano  

    Et puis doucement mélancolie  te prends dans ses bras

    Heureux linceul, et les pensées s’enfuient, volent, plus haut

    Le train des souvenirs te menant aux avenirs

    Pour que tes champs de guerre reviennent à refleurir

    Quelques notes, mélodie bienveillante

    Qui te portent loin des pleurantes

    Et du mal d’exister

    Loin des gouttes chagrines quand ton cœur ne sait plus que pleurer,

    A l’horizon des peut être

    On repense aux  trains qu’on a pas pris

    Ceux qui  t’auraient mis le cœur champêtre,

    Quelques mots  tendresse velours

    Pour dans l’air volute d’amour

    Parce que l’amour hiver ça peut pas être  l’infini

    Parce que les matins blancs c’est le cœur qui crie,

    Et puis quelques notes

    Comme lettres mortes

    Comme feuilles mortes  

    Et mélancolie te porte

    Au-delà tristesse, par delà ton empire

    Pour simplement sur champs de guerre  retrouver sourire

    Shaka

    Quand le cœur a genoux, aux odeurs de la pluie, se noie dans mélancolie……  


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  • A forcer le sourire

    Comme si, elle est belle la vie

    A vouloir croire qu’il y a pire

    A  croire nos rêves  trop petits

    Et ce cœur si grand

    Pour y mettre si peu dedans

    Comme si tout ça n’était qu’un jeu

    Même dans la nuit on veut paraitre mieux

    Quand t’as le cœur qui renverse

    Quand l’aride a remplacé  l’averse

    Ha oui, on dit plus ces choses là

    Dans ce monde on aime pas les gens las

    Que  le triste lui-même ne s’aime pas

    Rien n’est grave juste une odeur de pluie

    Juste une mélancolie 

    Qui me sauve d’un mortel ennui

    JE TE METS  MAL A L’AISE

    Parce que  je sens l’hiver

    Parce que  dans ton monde je fais tache

    Parce que mon regard est éteins

    Qu’il n’y a que l’ennui qui m’étreint

    Mais je suis de ceux qui ne sont pas lâche

     Que même les coups  n’atteignent plus

    Un enragé parce que  j’ai juste plus envie

    De votre putain de vie

    De vos visages qui, pour de vrai, ne sourient plus

    Des faux semblants, des faux culs

    Ha pardon, je deviens crus

    C’est mieux que vos mains tendues

    Si molles  qu’on  a peur de les casser

    Pourtant vous êtes beaux   

    Qu’on voudrait vous aimer  

    Si beaux pourtant  si vides en dedans

    Alors  en attendant  de voir la vie dans vos  yeux

    Je m’ennuie…..

    Shaka  


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  • ......trop petit 

    trop grand ........


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    Plus  le temps d’attendre les fleurs du printemps

    Quand le soleil au plus haut flamboie

    Plus envie de rester à pleurer les amours d’avant

    Quand  la chaleur de l’été  leurs faisait tomber les bas

    Je veux la mélancolie des feuilles d’automne

    Celle qui me fait le cœur symphonie

    Et puis, et puis je veux les vagues a la bretonnes

    Celles qui te poussent auprès de l’âtre  qui crie   

    Je veux ma mémoire en ballade au fond de mes pleurantes

    En procession, ça manque à moi les sentiments

    Y a plus de lever du jour, mais va le ciel, lui, chante  

    Mon cœur est vide, aride, acide, allez ne fais pas l’enfant

    La jeunesse, la vertu, je les ais bien perdue

    Loin le temps  des sourires,  des  baisers brûlant

    Le temps qui passe

    Le temps qui s’efface

    Les  mystères qui ne sont plus  

    Tout ce que l’ont ne croit plus

    En mémoire, toutes ces choses oubliées

    Ne plus attendre ce qui est incertain

    Mes nuits elles n’ont plus de matins

    J’aurais aimé  l’ignorance pour apprendre

    Pour  que cela ne soit que cendre

     

    Shaka  


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  • le silence comme le vent fait parfois beaucoup de bruit 

    pour au final n’être que du vent 

    Shaka 


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  • A une passante

    La rue assourdissante autour de moi hurlait.

    Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,

    Une femme passa, d'une main fastueuse

    Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

    Agile et noble, avec sa jambe de statue.

    Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,

    Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan,

    La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

    Un éclair... puis la nuit ! Fugitive beauté

    Dont le regard m'a fait soudainement renaître,

    Ne te verrai je plus que dans l'éternité ?

    Ailleurs, bien loin d'ici ! Trop tard ! Jamais peut-être!

    Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,

    Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !

    Charles Baudelaire


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