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Par shaka65 le 27 Mars 2017 à 22:11
Tant de chose, laissez-moi rêver
Les cerisiers refleurissent, mouvements perpétuels
Les aiguilles tournées vers l’avenir
Bord de mer, les vagues le ressac, l’écume
Quoi que tu fasses tout va tout revient
Mais rien ne te retiens
Funambule dans tes propres songes, tu rêves
Parfum d’hier, l’amer de demain
Toutes ces choses
Les envies qu’on désire
Le désir qu’on envie
Un allez pour nulle part
Sans détour sans retour
L’errance
A l’essentiel, la transhumance
Voir les champs fleuris
Les neiges éternelles
Oublier le cœur en hiver
S’assoir au pied des arbres jumeaux de Shala
Et tourne la roue de la vie
Pour que le temps te livre
Sa verité
SHAKA
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Par shaka65 le 18 Mars 2017 à 23:34
Quelques notes, juste quelques mots posés là
Comme pour accompagner la complainte d’un piano
Et puis doucement mélancolie te prends dans ses bras
Heureux linceul, et les pensées s’enfuient, volent, plus haut
Le train des souvenirs te menant aux avenirs
Pour que tes champs de guerre reviennent à refleurir
Quelques notes, mélodie bienveillante
Qui te portent loin des pleurantes
Et du mal d’exister
Loin des gouttes chagrines quand ton cœur ne sait plus que pleurer,
A l’horizon des peut être
On repense aux trains qu’on a pas pris
Ceux qui t’auraient mis le cœur champêtre,
Quelques mots tendresse velours
Pour dans l’air volute d’amour
Parce que l’amour hiver ça peut pas être l’infini
Parce que les matins blancs c’est le cœur qui crie,
Et puis quelques notes
Comme lettres mortes
Comme feuilles mortes
Et mélancolie te porte
Au-delà tristesse, par delà ton empire
Pour simplement sur champs de guerre retrouver sourire
Shaka
Quand le cœur a genoux, aux odeurs de la pluie, se noie dans mélancolie……
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Par shaka65 le 3 Mars 2017 à 22:05
A forcer le sourire
Comme si, elle est belle la vie
A vouloir croire qu’il y a pire
A croire nos rêves trop petits
Et ce cœur si grand
Pour y mettre si peu dedans
Comme si tout ça n’était qu’un jeu
Même dans la nuit on veut paraitre mieux
Quand t’as le cœur qui renverse
Quand l’aride a remplacé l’averse
Ha oui, on dit plus ces choses là
Dans ce monde on aime pas les gens las
Que le triste lui-même ne s’aime pas
Rien n’est grave juste une odeur de pluie
Juste une mélancolie
Qui me sauve d’un mortel ennui
JE TE METS MAL A L’AISE
Parce que je sens l’hiver
Parce que dans ton monde je fais tache
Parce que mon regard est éteins
Qu’il n’y a que l’ennui qui m’étreint
Mais je suis de ceux qui ne sont pas lâche
Que même les coups n’atteignent plus
Un enragé parce que j’ai juste plus envie
De votre putain de vie
De vos visages qui, pour de vrai, ne sourient plus
Des faux semblants, des faux culs
Ha pardon, je deviens crus
C’est mieux que vos mains tendues
Si molles qu’on a peur de les casser
Pourtant vous êtes beaux
Qu’on voudrait vous aimer
Si beaux pourtant si vides en dedans
Alors en attendant de voir la vie dans vos yeux
Je m’ennuie…..
Shaka
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Par shaka65 le 17 Février 2017 à 22:14
Plus le temps d’attendre les fleurs du printemps
Quand le soleil au plus haut flamboie
Plus envie de rester à pleurer les amours d’avant
Quand la chaleur de l’été leurs faisait tomber les bas
Je veux la mélancolie des feuilles d’automne
Celle qui me fait le cœur symphonie
Et puis, et puis je veux les vagues a la bretonnes
Celles qui te poussent auprès de l’âtre qui crie
Je veux ma mémoire en ballade au fond de mes pleurantes
En procession, ça manque à moi les sentiments
Y a plus de lever du jour, mais va le ciel, lui, chante
Mon cœur est vide, aride, acide, allez ne fais pas l’enfant
La jeunesse, la vertu, je les ais bien perdue
Loin le temps des sourires, des baisers brûlant
Le temps qui passe
Le temps qui s’efface
Les mystères qui ne sont plus
Tout ce que l’ont ne croit plus
En mémoire, toutes ces choses oubliées
Ne plus attendre ce qui est incertain
Mes nuits elles n’ont plus de matins
J’aurais aimé l’ignorance pour apprendre
Pour que cela ne soit que cendre
Shaka
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Par shaka65 le 3 Février 2017 à 23:41
le silence comme le vent fait parfois beaucoup de bruit
pour au final n’être que du vent
Shaka
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Par shaka65 le 25 Janvier 2017 à 18:48
A une passante
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit ! Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai je plus que dans l'éternité ?
Ailleurs, bien loin d'ici ! Trop tard ! Jamais peut-être!
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
Charles Baudelaire
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