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Par shaka65 le 12 Mai 2012 à 22:32
Anarchie des sens
Tout s’enfuit jusqu'à l’essence !
Du miel indécent au parfum enivrant
Tourbillons de fruits défendus et pourtant,
Sous le feu sensuel de ces corps
Au calme d’une caresse sans remords.
L’innocence se fait frivole et impétueuse
Laissant place à la folie subtile d’une ardeur,
Exacerbées quand les caresses se font envieuses
Défaite des plus pernicieuses peurs,
Question d’ébats sans combat
Plus de doute quand les corps sont las .
Shaka
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Par shaka65 le 10 Mai 2012 à 21:46
Dans l’exclamation de nos pulsions , âmes moribondes nous devenons
Dans le ressentiment de nos regrets funeste voyage a l’unisson
Les abysses du temps pleurent notre venue ,
Meurtri par ce temps et nos remords jusqu'à la déraison
Sans heurts sans convenance nous errons
Sur le champ conquête de nos idylles perdues,
Harassé du pire de nos fardeaux
Enchainé a nos douleurs
Le cœur en lambeaux
Cherchant le mieux ailleurs
Le chemin ne s’ouvre plus aussi fleuri
Ne reste que le ciel pour promesse d’un zénith
Shaka
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Par shaka65 le 8 Mai 2012 à 22:13
A l’aube du jour qui s’éveille
Doucement muée de fraiche rosée
Tendre vers le chant des oiseaux une attentive oreille
Le visage happé par les vapeurs et parfum de café .
Sortir doucement de nos rêves .
Pour s’enfouir dans un triste réel
Tout ce gris sans attrait, myriade de faux bonheur
Ils se parent d’éclatantes couleurs
Comme si un rose éclat pouvait cache le noir de leurs peines
Ne vous méprenez pas car dans leur regard
Ne brille que la lueur de leurs peurs
En ce monde ici bas la mode est à l’hypocrisie
Au paraitre, qui ne fuit aucun dictat
A moins que tu ne sois, oh grand malheur, ce roi la.
A défaut si tu n’es pas enduit de colorant
Prends garde à leur remontrance
Toi qui ose le naturel, toi qui ose la différence.
Mais qui suis-je pour porter jugement
Est-ce a moi tout ce gris que leurs sourire me rends
Avant de porter critique sur ceux là
J’aurais du me juger bien bas .
Shaka
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Par shaka65 le 6 Mai 2012 à 15:03
J’ai appris l’écho de la funeste douleur
J’ai appris le bleu qui inonde le cœur,
J’ai appris les nuits d’ébats
Comme les nuits combats
Pour trouver le chemin des rêves.
J’ai appris la douceur d’un corps ivre de désir
Comme la réalité de draps sans plaisir
Quand les nuits blanches n’ont plus de trêves.
J’ai appris la beauté comme la laideur d’un visage
Quand l’amour fait naufrage
J’ai appris le bien d’une main tendue
Comme la douleur d’une refusée
J’ai appris le bleu du ciel et ces nuages
Quand le un se soustrait l’adage
J’ai appris les matins câlins
Comme ceux sans parfum
J’ai appris de l’amour le temps d’un instant
J’ai appris de la solitude le temps sans instant.
Shaka.
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Par shaka65 le 6 Mai 2012 à 00:54
Comme on efface le grand tableau ,perdre espoir
Quand ne reste que ce grand trou noir ,
S'offrir a nos peurs pour garde le controle
Faire de nos sentiments nos propres geoles .
Laisser couler l'acide de cette souffrance
Jusqu'a l'arride de ce coeur.
Ouvrir les veines de nos errements
Jusqu'a l'exquis de nos tourments
Ne reste plus que l'absurde de ce miroir
et l'evidence de ce noir .
shaka
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Par shaka65 le 5 Mai 2012 à 22:51
Demain le jour aura distancé cette nuit perdue a chercher le sommeil
Demain le ciel aura d'autre nuage
Comment peut il ne pas etre pareil
Puisque cette vie n'est qu'une image.
Sans autre mouvement que le temps
temps perdu comme un sommeil jamais conquis
A la dérisoire espérance d'une évidence ....
Shaka.
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