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Et se promène les sanglots d’hier
Les je t’aime de naguère
Sur les ports ou les quais d’une gare
C’est toujours mélancolie qui s’égare,
Et puis les mots qu’on se dit
S’aimer a mourir
Simplement garder sourire
Et les maux qu’on n’a pas dits.
Savoir l’odeur de la pluie
Quand le bruit de ses pas qui s’enfuient,
Nous étions fous de l’autre, te souviens-tu
Depuis le muscle ne bats plus
Dieu que c’est beau la vie
Quand c’est l’autre qu’on aime
Dieu que c’est triste la vie
Quand on écrit son requiem
Les choses qu’on a osé dire
Les fleurs qu’on a pu offrir
Si les promesses ne sont restées que promesses
Si déchirure est plus béante que nos confesses
Triste amour, un matin, une autre rive
De nos amours ne restent que le souvenir
Et s’envole le cœur ou bien se meure
Comme un triste navire resté a quai .
Shaka
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