• Dans mon royaume  des ombres  

    Tu sais moi j’ai les soirs mélancolie

    A attendre soleil  pour effacer lune

    Mais j’ai le destin du maudit

    Je suis cœur combat

    L’âme fantôme

    Je visite tes nuits

    Du fond de mes  champs de bataille

    Comme le vent  j’efface les plaies

    Pour que fleurissent pétales

    De chrysanthèmes 

    Ou de  je t’aime

    Mais n’y a rien à faire

    Y a tes yeux qui me fuient

    Y a ces tristes éphémères

     Y a le cœur a l’ennui

    Comme l’ombre et la lumière

    Comme une lueur d’espoir

    Aux  funestes de nos amours

    Y a ces cœurs amoureux

    Qui un jour se disent adieu

    A libertaire, jardin qui se meurent

    Pour un cœur terre entière

    Et chuchoter a ceux qui rient

    La tristesse  qui te prend la vie

    Empereur des cœurs brisés

    Dans mon cimetière  y a le parfum  de tes baisés

    Shaka


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  • ./.

    A ces errances solitaires 

    Aux champs de nos peurs  

    Aux rêves libertaires

    Aux cerisiers en fleurs

    Aux paradoxes de ces nuits blanches

    A ce temps qui s’enfuit

    Aux cœurs qui s’épanchent

    Aux cimetières de nos envies.

    Faudrait voir un autre chemin

    Voir si renaissance rejoins

    Le lit de nos espoirs

    Voir si l’autre rive  est victoire

    Faudrait lâcher les chaines

    Du confort de nos egos

    Faudrait éteindre  nos peines

    Pour que nos rêves  reviennent en échos.

    Le son de sa voix

    Le brillant de ses yeux

    Sa robe qui danse quand elle marche

    Son sourire qui s’envole  pour mieux briller

    Ces frissons quand elle te frôle

    Ce cœur qui renait

    Ces instants silences ou tout se dit

    Quand les regards l’un dans l’autre s’abandonnent

    Le romantisme de ses pas sur les chemins d’automne

    Le tableau jamais peint d’elle.

    Shaka


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  • Pas envie de rimes pour ce soir, envie de laisser courir le flot des mots comme le ruisseau crée son propre lit. Les chaleurs se taisent et doucement revient mélancolie, douce mélancolie, celle qui fait l’esprit vagabond  qui envole les pensées .Musique qui t’emmène en ballade, le  café encore chaud  la nuit s’annonce rêveuse, blanche, sans regrets. Flotte dans l’air un parfum de soir d’hiver  ces instants ou l’ours se retrouve sa place avec délectation, qui s’il était chat ronronnerait. C’ est presque grisant ces moments ou l’esprit  se mets en mode voyage  sans but juste une profusion  d’images de mots d’émotions , de réflexions futiles ou profondes  qu’importe , le monde du dehors s’efface là est l’essentiel . Il y a longtemps que ce monde n’est plus le mien  , a perdre ses illusions , a ne plus croire en l’humain encore moins en un dieu , les marches en avant pour plus de pouvoir , plus d’argent , plus de tout pour un paraître illusoire , quand le partage ne se fait plus que sur écran . J’ai pris le parti de vivre en « ours » dans sa grotte, mais je n’en oublie pas ce qui me rends le cœur moins aride, alors  le sac sur le dos  je prends les chemins de traverse dans une nature encore isolée de leur folie conquérante. Comme une ombre je traverse leur vie, sans heurt, me tenir loin de ceux la qui ne savent plus regarder, apprécier, échanger, ceux la qui ont peur du silence  se croyant exclu se croyant  inferieur. Ma solitude est devenue mon amie avec le temps, on apprend a profiter de chaque instant même si une minute peut parfois être une heure, personne ne te dicte ta conduite, faire les choses pour soi puisque le partage est  chose perdue, l’égoïsme de la solitude n’est que sa difficulté a être sociable selon les critères des autres. On ne devrait pas toujours devoir se conformer au dictat général, sous prétextée que le monde  fonctionne ainsi, mais le voient ‘ils ce monde qui se perds, qui se détruit, qui s’éteints résultat de notre avidité, notre arrogance de race « supérieure ». Sans colère , sans haine , juste un constat je ne veux pas me conformer a ce modèle ou l’humain n’a plus d’humain que le corps et encore même sur ce sujet il se ment a lui-même .

    MOUAIS, mon sac a dos et dame nature, ce qu’elle t’offre vaut tout l’or du monde a mes yeux, y a pas de faux, pas de refait, aucun mensonge .Il n’y a que là au milieu des arbres, des prairies, au sommet d’un col, au bord d’un lac  que l’on peut voir la vérité, tout y est brut, sincère. Qu’importe qui tu es  elle s’offre a chacun.

    Là tiens tu commence à t’en foutre, je t’en veux pas on a chacun sa vision des choses. Mais t’inquiètes pas  je resterais l’ombre qui traverse ta vie sans te déranger

    Voilà ou mène les errances d’un cerveau complexe, d’une âme sombre, d’un cœur caillou.

    Au final tout le monde s’en fout.

    Shaka


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  • Tous les silences ne font pas tous le même bruit .

    Le silence


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  • S'il faut des cimetières faire des jardins 

    Que ce soit celui de nos amours 

    Pour y retrouver l'amoureuse ou la putain 

    Enfin  mettre de la vie à nos jours 

    Shaka 

     

     


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