-
Dans mon royaume des ombres
Tu sais moi j’ai les soirs mélancolie
A attendre soleil pour effacer lune
Mais j’ai le destin du maudit
Je suis cœur combat
L’âme fantôme
Je visite tes nuits
Du fond de mes champs de bataille
Comme le vent j’efface les plaies
Pour que fleurissent pétales
De chrysanthèmes
Ou de je t’aime
Mais n’y a rien à faire
Y a tes yeux qui me fuient
Y a ces tristes éphémères
Y a le cœur a l’ennui
Comme l’ombre et la lumière
Comme une lueur d’espoir
Aux funestes de nos amours
Y a ces cœurs amoureux
Qui un jour se disent adieu
A libertaire, jardin qui se meurent
Pour un cœur terre entière
Et chuchoter a ceux qui rient
La tristesse qui te prend la vie
Empereur des cœurs brisés
Dans mon cimetière y a le parfum de tes baisés
Shaka
6 commentaires -
A ces errances solitaires
Aux champs de nos peurs
Aux rêves libertaires
Aux cerisiers en fleurs
Aux paradoxes de ces nuits blanches
A ce temps qui s’enfuit
Aux cœurs qui s’épanchent
Aux cimetières de nos envies.
Faudrait voir un autre chemin
Voir si renaissance rejoins
Le lit de nos espoirs
Voir si l’autre rive est victoire
Faudrait lâcher les chaines
Du confort de nos egos
Faudrait éteindre nos peines
Pour que nos rêves reviennent en échos.
Le son de sa voix
Le brillant de ses yeux
Sa robe qui danse quand elle marche
Son sourire qui s’envole pour mieux briller
Ces frissons quand elle te frôle
Ce cœur qui renait
Ces instants silences ou tout se dit
Quand les regards l’un dans l’autre s’abandonnent
Le romantisme de ses pas sur les chemins d’automne
Le tableau jamais peint d’elle.
Shaka
2 commentaires -
-
-
Pas envie de rimes pour ce soir, envie de laisser courir le flot des mots comme le ruisseau crée son propre lit. Les chaleurs se taisent et doucement revient mélancolie, douce mélancolie, celle qui fait l’esprit vagabond qui envole les pensées .Musique qui t’emmène en ballade, le café encore chaud la nuit s’annonce rêveuse, blanche, sans regrets. Flotte dans l’air un parfum de soir d’hiver ces instants ou l’ours se retrouve sa place avec délectation, qui s’il était chat ronronnerait. C’ est presque grisant ces moments ou l’esprit se mets en mode voyage sans but juste une profusion d’images de mots d’émotions , de réflexions futiles ou profondes qu’importe , le monde du dehors s’efface là est l’essentiel . Il y a longtemps que ce monde n’est plus le mien , a perdre ses illusions , a ne plus croire en l’humain encore moins en un dieu , les marches en avant pour plus de pouvoir , plus d’argent , plus de tout pour un paraître illusoire , quand le partage ne se fait plus que sur écran . J’ai pris le parti de vivre en « ours » dans sa grotte, mais je n’en oublie pas ce qui me rends le cœur moins aride, alors le sac sur le dos je prends les chemins de traverse dans une nature encore isolée de leur folie conquérante. Comme une ombre je traverse leur vie, sans heurt, me tenir loin de ceux la qui ne savent plus regarder, apprécier, échanger, ceux la qui ont peur du silence se croyant exclu se croyant inferieur. Ma solitude est devenue mon amie avec le temps, on apprend a profiter de chaque instant même si une minute peut parfois être une heure, personne ne te dicte ta conduite, faire les choses pour soi puisque le partage est chose perdue, l’égoïsme de la solitude n’est que sa difficulté a être sociable selon les critères des autres. On ne devrait pas toujours devoir se conformer au dictat général, sous prétextée que le monde fonctionne ainsi, mais le voient ‘ils ce monde qui se perds, qui se détruit, qui s’éteints résultat de notre avidité, notre arrogance de race « supérieure ». Sans colère , sans haine , juste un constat je ne veux pas me conformer a ce modèle ou l’humain n’a plus d’humain que le corps et encore même sur ce sujet il se ment a lui-même .
MOUAIS, mon sac a dos et dame nature, ce qu’elle t’offre vaut tout l’or du monde a mes yeux, y a pas de faux, pas de refait, aucun mensonge .Il n’y a que là au milieu des arbres, des prairies, au sommet d’un col, au bord d’un lac que l’on peut voir la vérité, tout y est brut, sincère. Qu’importe qui tu es elle s’offre a chacun.
Là tiens tu commence à t’en foutre, je t’en veux pas on a chacun sa vision des choses. Mais t’inquiètes pas je resterais l’ombre qui traverse ta vie sans te déranger
Voilà ou mène les errances d’un cerveau complexe, d’une âme sombre, d’un cœur caillou.
Au final tout le monde s’en fout.
Shaka
7 commentaires -
-
S'il faut des cimetières faire des jardins
Que ce soit celui de nos amours
Pour y retrouver l'amoureuse ou la putain
Enfin mettre de la vie à nos jours
Shaka
2 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires