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    «  L'utopie est une représentation d'une réalité idéale et sans défaut. »

    A ces rêves perdus, encore se crucifier le cœur

    A l’éden chimère biblique, encore transpirer la peur

    A l’injustice d’un monde qui se meurt, encore crier l’horreur

    A cette soif de vie, combattre l’interdire

    Au pale de ce monde qui consume, graver sur leurs faces  sourires,

    Puisque dans ma bulle y a le feu a l’âme

    Oublié qu’ici l’apocalypse sera l’alarme,

    Puisque dans mon monde y la magie du chemin

    Quand solitaire perdu dans la nuit de ton enfer

    Pèlerin utopiste pour un exutoire

    Tu connais l’ivresse de se perdre pour un illusoire

    A l’opus d’un passé déchiré, à l’amour amer

    Tu oses feuille blanche  jusqu'à toucher néant

    Pour au clair des lunes, voir briller le ciel dans leurs yeux

    Trouver la paix, sans en vouloir les anges

    Approcher lumière pour rallumer flamme

    La flamme qu’on oublie quand solitude devient archange

    A tous ces jeux qui nous tuent a ces maux qui nous tuent,

    A l’utopie …… A la vie.

    Shaka   


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  • encore une fois

    Stop, arrêt sur image

    On se retourne souvent quand l’horizon se couvre

    A cette nostalgie reposante quand plus aucune porte ne s’ouvre

    Là caché derrière les volets, la maison close de bruit

    On épie la vie, on  regarde passé le temps

    Figé dans un monde qui n’est plus, sans vie

    Le sourire pendu, perdu, disparait dans le vent.

    Reste cet espoir …..

    Reste cette envie,

    D’une lueur dans le noir

    D’un mot susurré a dissipé  brouillard

    D’un soleil  découvert dans un sourire

    De la chaleur  douce d’une main  tendue

    Reste le souffle de vie

    Reste  l’horizon  pour  échapper au désert

    Ressentir  encore une fois  une émotion

    Juste une fois ……

    Shaka


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  • L’enfant au soleil de la vie

    S’enfoncera dans le brouillard

    À chercher l’espoir de l’adulte,

    Commencera  la mort par la solitude

    Les ombres, les âmes en peines

    N’entends tu pas leur complainte

    C’est l’hiver sur le chemin, et ce vent sur ta peau

    Il y a bien quelque chose là au bout de la route

    La liberté peut être, le serein surement.

    Ici bas  les brebis  cherchent les  sentiers divins,

    Aimer la liberté, du troupeau s’éloigner

    Puiser la lumière dans le glas de la dévorante

    A creuser dans nos nuits blanches

    La larme, la dernière celle là

     Cette pucelle a perdue de la vie le sel,

    L’enfant s’est perdu dans le brouillard

    L’enfant, roi demain, a perdu l’espoir

    Quand de l’amour il n’a eu droit qu’aux illusoires  

    Shaka


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  • la nuit , non , n'a jamais de fin .....

    la nuit

    La nuit, non, jamais ne finit

    Blanche ou sombre à l’ infini

     De soie, de velours elle est le linceul

    De réel et de rêves

    De champs de mines

     A Chant  des divines

    La nuit ? Non  jamais ne s’oublie

    Quand c’est  leurs corps qui s’épuisent

    Quand c’est  leurs cœurs qui s’essoufflent

    La nuit ! Non jamais ne finit

    A laisser le froissé  paraître au matin.

    La nuit, jusqu’au soir jamais ne sombre

    Dans ces nuits sans divine naît l’infini,

    Et ces ombres au plafond

    Te rappellent  combien la nuit

    S’épuise à t’épuiser le cœur

    Et d’autre te diront

    Bonne nuit.

    Shaka


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  • je vois la vie comme une rivière, une rivière à l’envers…
    un océan d’oubli
    dans l’océan des oubliés.

    nous nous voyons fils des ruisseaux de l’enfance devenant rivière
    nous nous voyons devenir estuaires pour finir océan,
    nous nous voyons grandir aux conquêtes des possibles pour accomplir le destin
    nous nous voyons grands fleuves apprenant aux ruisseaux les fils de l’eau…
    mais la vie vous reprend,
    puis un jour on comprend,

    nous ne commençons pas par le ruisseau
    nous ne commençons pas par la source sortant du rocher.
    nous commençons par la goutte d’eau dans l’océan,
    et la goutte d’eau c’est l’océan.
    infinité possible,
    premier cri de l’absence inconnue devenue vie.
    et nous cherchons la rive.
    la rive d’un autre.
    d’un sein à escalader,
    d’un oxygène à respirer.

    nous commençons par l’océan
    puis un jour une plage,
    un rocher à fendre, à creuser,
    ça n’est pas la rivière qui fait l’estuaire des vies,
    c’est l’océan qui creuse,
    c’est la goutte d’eau qui creuse,
    qui creuse l’océan de nos vies à la pelle qui tentent de remonter la rivière.
    et les gouttes d’eau s’échinent,
    dans l’infini possible.
    c’est l’enfance.
    nous peuplons de merveilles des amitiés d’écoles, des amours de bancs publics.
    des champs de blés sur des vélos volants
    des champs d’étoiles sous des soirs de printemps,
    des amours d’adolescences,
    des amours pour tenter oui d’oublier l’absence.

    puis un jour…
    un jour vient l’estuaire qu’on prend,
    qu’on prend pour un autre,
    pour se prendre pour un autre,
    pour un autre océan,
    alors on croît, on croît l’accomplir l’existence,
    mais nous n’accomplissons rien,
    nous tuons juste un peu le temps,
    sans savoir que c’est lui toujours, au fil des jours au fil des gens,
    que c’est lui qui nous tue, le temps.
    on se croit prendre des chemins quand les chemins nous prennent.
    tout comme on croit croiser des gens quand ce sont eux qui nous croisent,
    on n’est jamais que le figurant des milliers de vies de ces autres gens,
    alors soudain, c’est plus l’océan devant soi,
    puis c’est plus l’océan dedans…
    c’est le chemin funéraire qu’on prend sans savoir
    pour les abattoirs,
    on regarde autour,
    triste cœur de l’enfant qui s’est pas vu devenir grand,
    on regarde autour,
    et l’océan devenu fleuve n’est plus qu’une rivière remontant,
    remontant le cours du temps
    le cours des soirs mélancolie
    pour revoir des printemps.

    non plus rien n’illumine.
    il est le soir pour l’éphémère.
    elle a pas vu en descendant qu’elle allait pas vers l’océan,
    mais qu’elle remontait la rivière,
    la triste rivière du temps.

    dans la rivière à l’envers quand on prend l’estuaire,
    on croit devenir grand,
    pourtant le dos se courbe en marchant.

    puis d’affluents en confluents,
    un jour vient le ruisseau,
    le ruisseau des rivières à l’envers.
    de ces chemins qui n’ont que la trajectoire des veilles d’enterrements.

    triste chemin que les chemins des rivières à l’envers.

    Damien saez 


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