Te souviens-tu nos genoux écorchés

Et les chevaux dans les prés

Te souviens-tu nos jeux d’enfants

Et nos mains au firmament

Nos  jeux insouciants

Et nos rêves d’enfants.

Te souviens tu nos indicibles espoirs

Le cœur tourné vers le soleil

Elle était loin de nous la lune noire

On avait pour nous notre jeunesse

Insouciance jusqu'à l’ivresse

Inconscience  jusqu'à  maladresse

La vie s’écoulait au gout de paradis

Contre un peu d’éphémère

Nous rois demain on avait choisis la lumière

Te souviens-tu des rêves qu’on avait  

On a perdu nos rêves , imparfait.

Shaka  

Y a ces idées qui chargent au galop

Y a ces causes perdues

Courir pour la paix de l’âme

Et cette force de croire en la beauté

Sous l’écorce  devient, toi, la liberté  

Des fleurs dans les champs

Des chemins pour soi, des chemins  d’errant

A bout de souffle, touché le ciel

Au céleste offrir  nos combats, pour que brille  soleil

A dernier souffle chanter encore

Que l’amour, non, n’est pas mort

Au sang de l’aurore

Inconscient, vivant  le muscle bat encore

Shaka 

Allons résistant, lève le poing

L’entre deux monde est encore  tiens

Au pont qui les relis, seras tu choisir

A l’amour que tu voudrais

A l’amour que tu donnerais

Pour un peu d’amour à vivre

Pour un peu d’ivresse  

Pour que ton cœur s’enivre

Pour le sourire, le rire en liesse  

Entre tes doigts  le printemps

Le soleil a l’azur, brulant

Sans rien comprendre, y a rien à comprendre

Haut les cœurs, laisse toi surprendre

Des  étoiles dans le ciel

A ces larmes vénielles

Parce que l’amour aussi a ses larmes

L’amour aussi a ses armes

Choisis les tiennes

Avant que les abysses ne t’entrainent

Shaka

A ce désir de toi quand tu es là

A ce désir qui m’étreint quand tu t’en vas

Aux merveilles que tu éclaires , toi

A ce rêve qu’on a fait tant de fois

A cette peur qui t’enlace

Aux questions  sans réponses, tenaces

Vas y ignore le vide devant toi

Moi y a que la mort que je connais pas

Et même si au travers de la nuit  tu n’y vois rien

Viens je te prendrais la main

Shaka

Avec mélancolie pour  partenaire

Celle qui en ton âme puisera  lumière

Celle qui parfois te perd

Qui parfois  te fais le cœur hiver

Y a pas d’accord pour la mélodie

Pour des retrouvailles  comme douce poésie

Pour que de  nos années cimetières 

 Ici de nouveau fleurir la terre  

Pour que se révèle  sous les violons

Les chants des possibles  au plus haut des émotions

Et même si parfois la vie continue

N’oublie pas que les fleurs  ne font que dormir en hiver .

Shaka

des mots qui te giflent

des mots caresses

un manifeste de l'amour  

http://www.culturecontreculture.fr/

DE  DAMIEN SAEZ