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Traîner les pieds sans aucune trace qui reste
Puisqu’on a perdu le firmament
Et que dans nos yeux coule l’écume
Y aura jamais plus injuste
Que ton cœur qui se meure
A prier des dieux auxquels on croit plus
A mendier un peu d’amour
A blanchir tes nuits d’éphémère
Et noircir ton âme pour en effacer les bleus
Demain je t’offrirais la paix
Comme brille un soleil de juillet
Tu vois ce soir j’ai plus envie de pleurer
Même plus envie de crier
Ce qui hier me faisait les bras bien bas
Ce soir je veux rallumer lumière
Comme un espoir qui jamais ne s’éteint
Je veux nos cœurs qui chavirent
Que mes mots te parcourent comme un frisson
Que nos jours soient nuits et que nos nuits deviennent jours
Que tu viennes, comme un ange, à mes cotes
Pour qu’enfin enlacés nous accomplissions l’immaculé.
Shaka
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