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Tu le trouve beau l’amour
Quand c’est de tes yeux qu’il coule
Quand leur sourire t’a mené aux enfers
Quand dans leurs bras tu reste prisonnier
Quand de leur ciel tu n’y vois plus que lunaire
Allez jure, on t’y reprendra plus
Comme pour consoler détresse
Va chercher sourire au fond de ton verre
Dis moi que brûle l’espoir a chaque gorgée
Dis-moi si tu ferme les yeux
Tu crois que tu reverras des siens le bleu
Comme toujours tu solitaire tes peines
Bien sur ton sourire n’est que blasphème
Dis-toi que tes blessures, sans drame
Y a que la mort que te les apaisera
Que tes chagrins n’auront jamais de matins
Que tous ces poèmes n’ont que le gout du deuil, de toi
Que je m’enfuis de ces cupides béantes
Que mon regard ne se perde dans ce néant
Des mots trop dis et ceux sous silence
J’ai beau fuir, y aura toujours l’envie d’en jouir
A en mourir, à en souffrir
A s’aimer comme au premier jour .
Shaka
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A regarder dans le miroir du passé
Les cœurs brisés restent là figés
La sémantique des sentiments
Pauvre prétentieux de la logique
Quand ton âme s’abandonne à Eole
Les mots si beaux soit ils s’étiolent,
J’aurais aimé un ailleurs autre part
Sous un soleil, une lune ou bien nulle part
Une dune ou faire l’amour
Dans un train sans billet retour
Fatigué des monstres de l’illusion
Toi l’animal, bienvenu au bal des dandies
Celui des puants qui te crachent leur narcisse a la face
Allez va je prends le train, au bouillonnant nacré
M’en aller, tel un brouillard, au vice mégalo
Attirer par le parfum d’une liturgie d’ébats
Cours sur le vent, course à l’élan amoureux
Ne te retourne pas, je déglingue le sinistre
J’ai brisée le miroir.
Shaka
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Emmène-moi revoir une dernière fois ces endroits qui faisaient taire le vacarme de mes idées noires.
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Je sais qui tu es sans savoir qui tu es
Personne n’est copier, tous sont unique
Personne, non personne ne sait
L’indicible, l’invisible cet intérieur
Ressens-tu ce que cet autre ressent
Vois-tu ce que ses yeux perçoivent
Les frissons qui le parcourent te sont ils familier
Entends-tu le silence qui l’habite
As-tu les réponses aux questions qu’il se pose
Ses mots sont morts quand sont nés ses maux
Le son de sa voix, s’est perdu dans ses cris
La solitude est devenue sa concubine
Puisqu’est partie la colombe
Les rires se sont noyés dans l’océan de ses peines.
Comment peut-il vivre ainsi ? Une âme si tourmentée
Quand les convictions tombent comme des cartes
Bien, lui te refait un château, lui regarde encore la vie
Patient d’un hôpital ou personne ne guérit
Convalescent de guerre sans vainqueur
Les paumes, non ne se joignent pas, elles s’ouvrent
Parce que serrer les poings n’est qu’un absurde sur place
Le bleu de ses yeux te dévoilera peut être ce que toi tu ne vois
Lui dans l’humilité te donnera sans ne pas être lui
Le peu qu’il reste de sacré, cette essence sans odeur
Ce profond aux mille couleurs, aux milles saveurs
Combattant des impossibles il sait, à raison, les piliers de la vie.
Shaka
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Un poème pour chanter la vie
Quelques vers pour les endormis
Avant d‘avoir le rictus mortel gravé
Par le froid éternel que toujours on a redouté
Avant que ne s’arrête là notre destin
Parce que l’infini commence ou s’effacent nos chemins.
Libertaires, que nos bouches s’essoufflent
A nous embrasser avant que ne vienne dernier soupir
Funéraires, que le dernier sanglot ne soit que plaisir
Sans mots, juste deux amants qui s’emmitouflent,
Murmures des maux, la fleur du cerisier renait
Dans le cœur des âmes perdues, revient l’adoré sur les quais
Les champs de blés s’offrent aux moissonneurs du bonheur
Le soleil, complice de cupidon, efface noirceur
Parce que les jours qui s’étirent épuisent mélancolie
Et que lune devient douceur au feu de nos nuits.
Allez viens t’abandonner dans nos étreintes
Viens et que ta peau transpire tes envies
Que ton corps ondule sans feintes
Que dans ton regard apparaissent les infinis,
Parce que le sacré se délecte dans ces ébats
Et que c’est entre tes reins que s’accompli le divin .
Shaka
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A St Petersbourg
La neige tombe
C'est Dieu qui pleure
L 'histoire du monde
Des perles qui tombent
Comme si le sang du ciel
Couvrait le siècle rouge
D 'un drapeau blanc
A St Petersbourg
La neige tombe
Pour panser de coton
Le pauvre monde
Mais le monde c'est les hommes,
Les pays, les bons dieux
Et les perles qui tombent
Et qui vous montent aux yeux
A St Petersbourg
On a perdu la guerre
Pas celle des canons
Mais celle des idées
Et y'a Olga la Blonde
Celle qu'on appelle Espoir
Et celle qui espère
"De refaire le monde"
Un monde fait de lumière
Et de neige en été
Et de soleils d'hiver
Et de nuits d'amour
A St Petersbourg
Moi, je n'irai jamais
Et plus je te regarde
Et plus je sais
Que je t'aime
Ma princesse
Mon ailleurs
Mon amour,
Puisque l'âme,
Est la richesse
A St Petersbourg.
A St Petersbourg
La neige tombe
C'est Dieu qui pleure
Le sang du monde
Mais y'a Olga la blonde
Celle qu'on appelle Espoir
Et celle qui espère
"De refaire le monde"
Un monde fait de lumière
Et de neige en été
Et de soleils d'hiver
Et de nuits d'amour .Damien SAEZ
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Tant de fois, j’ai levé les bras croyant victoire
Tant de fois j’ai hurlé silence dans le brouillard
Tant de mots gisent ici sans prose, sans plume exquise
Tant de maux à l’encre du sincère que s’envole même la bise.
J’oserais bien vers et prose aux couleurs des roses
Mais vois tu, ma muse ne m’a laissée qu’ecchymoses
Un jour à tenir fleur, aveuglé par cet amour
Les épines ont lacérées jusqu'à perdre les jours
Mais un jour on s’est aimé, et ce jour c’est mes nuits
Un jour on croit que s’aimer suffit à fleurir chemin
Une princesse qu’on aurait connu, juste en avoir rêvé
Remercié la vie de l’avoir connue, de l’avoir aimé
Sans en guérir toutes les plaies
Sans en garder les amers regrets
Dans les couloirs du temps, garder l’infini de ce temps
Comme un marin qui cherche le phare les jours de tempête.
Shaka
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