-
Au hasard de trottoirs en quai de gare,
Vagues visions de tirages en images
Mon soleil est fait de sang
Mes nuits ont la blancheur du stérile
Que n’ais je pas en mon intérieur
Pas de prière, pas de vœux, non tout ceci est croyance
De vos dieux je ne vois d’évidence
Querelles sans fin pour un énième pouvoir des parties
Jeux de croix, de murs, aux édifices brillants du sang de vos sujets
Dites moi quand trouverez vous la vie dans cet incendie
A ces offrandes, ces dévotions, avez-vous perdus la notion de paix.
Mon ciel est sombre, autant que l’est votre cœur parfois
Arrêt, mouvements, la roue, les aiguilles tournent
Surenchères qu’elle est triste notre terre
Marcher des heures dans les villes n’est plus que sueur
A vouloir on se prive, à désirer on se frustre, à aimer on s’enchaine
Entendu que mon âme est noire, crois-tu ses mots amers
Raisonnement logique que je te lègue bien aisément
Allez disons que le narcissisme serait un idéal
Dis-moi quand pourras-tu me tendre la main
Sans autre intention que nous réunir pour faire un meilleur demain.
Shaka
8 commentaires -
Allez va bouffe les mes silences
Comme je supporte l’absence
Regarde le temps qui s’écoule
A attendre qui quoi on sait même plus pourquoi
Allez pleure en silence
Ça se dit pas ces choses là
Toi tu ne sais pas ta bouche ouvrir
Toi tu n’as que ta plume pour vomir
Dis leur que la ligne est franchie
Que la vie t’en as plus envie
Qu’à cette souffrance n’existe qu’une délivrance
Qu’à la larme ne s’oppose que la lame du lâche
Qu’aucun de leurs sourires ne réchauffe
Que t’as laissé le bateau s’échoué
Comme un soleil sur champs de blé
Sans combat presque sans pourquoi
Le fait est là ami
La vie ne t'aime pas
Shaka
5 commentaires -
Vas y ouvres fenêtres et volets
Réjouis toi de cet immonde
Pleure tes larmes d’or
Fouille dans les enfers des sens
Expose ton sourire à leurs rires
Essaie de survivre sur cette ile aux sévices
Laisse le vent léger t’envelopper de parfum
Vas y défais toi de toute cette crasse puante
Fais flotter tes cheveux à la brise de tes plaisirs
Enivres toi du puant de ces vices
Regarde le ciel briller autant que ton âme
Fuis du regard l’absurde d’un ciel lunaire
Ose parole divine jusqu'à absoudre le monde
Crache ton venin sur cette étoile qui s’éteint
Quand deux s’oppose rien ne semble osmose
Et pourtant entre deux proses, j’ose
L’espace d’un funeste, l’espace d’un céleste
Amour et haine en un chemin, a choisir
Chaque chemin pour chaque destin
Pour tous les chemins ont la même fin
Shaka
13 commentaires -
Et nos rêves envolés, poussière d’espoir
Un sourire s’enfuit laissant place au dérisoire
Et se tordent nos vies, comme mille tortures
Reviennent ces instants qui nous noient
Quand vient prémices d’un long désert
Reprendre navire, pour allez ou, je sais pas
Y’a plus de ports, plus de quais, juste ce vide, ce néant
Mon dieu qu’il est triste mon empire
Sans ses lumières et leurs sourires
Cette solitude qui te bouffe, qui t’épuise
A force de nuits sans sommeil, a force de rien
Même pas l’ombre d’une ombre a qui parler
Même pas l’ombre de moi-même, même elle s’est tirer
Allez dites moi qui tout va bien, que les autres sont là
Que votre générosité m’aidera, m’aidera a quoi ?
A trouver bonheur sans avoir à compter les heures
A plonger mes yeux dans le bleu de son ciel
A respirer le parfum d’une peau
Tendre la main pour autre chose qu’un mirage
Puisque puissant est le naufrage
Croyez vous que suffisent simples verbiages
A votre bon cœur m’sieur dames, pour un cœur qui s’éteint
Jamais plus non jamais plus il ne connaitra le frisson
Cette décharge dans le cœur, cette impatience idiote
Ces attitudes puériles des amours naissant
Les amours passés, rêvés, espérés ont finit de l’épuiser.
Shaka
6 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires