-
-
Ne craignez point pour mon âme
Y a longtemps qu’elle s’est perdue
Je m’en suis accommodé, sans plus de larmes
Le noir, non ne m’effraie plus
Moi je peux voir dans mon désert, des fleurs
De ma pénombre j’aperçois vos lumières
Jamais l’aride n’a donné tant de douceur
Guidée, ma vision n’en ai que plus claire.
Ma réalité s’arrange de mes utopies
Sans que j’y trouve dans mon cœur le mépris
Et si ton cœur est éponge, le mien est océan .
Mes déchirures sont mes armes protectrices
Sans armure, dans l’acceptation de l’instant
J’ai appris l’essentiel sans vices
Juste témoin d’une étoile qui se meure
A force de pouvoir et de peur.
Des rêves en partage……
Shaka
5 commentaires -
Changer de vie pour fuir en avant .Pour laisser le présent au passé ; fuir le miroir compagnon de nos déchirures, attendu que rien ne nous attend ni personne …..
Protectionnisme égoïste d’un monde de million pour n‘être qu’un. Vas y abreuve les de complaisances, ceux qui jouissent d’opulence, j’ai comme un gout d’amer.
Pleure douce symphonie, à mes oreilles qui ne résonne que le glas de mes insomnies, diffuse en moi ta douce quiétude, explose mon conscient de tes notes, l’émotion unique de tes accords, unique et pourtant ensemble comme deux mains qui se lient, des sourires échangés, un soleil partagé. Chaque notes trouvant compagnie, comme le grain de sable sa dune. Majeurs ou mineurs que tes accords ne deviennent que douceur à fondre le cœur. Plaidoirie sonore pour un monde qui s’endort , les cordes d’une guitare à celle de l’arc meurtrier , le boum de la batterie a celui d’une bombe , le choix est inscrit dans vos déclarations celle qui donne des droits aux hommes mais qui lui petit homme ils sont passé ou ses devoirs de conscience et d’humanité ….
A vos discours bienséant, bien pédant, le pipo comme instrument vous sied à ravir, entretenir l’aliénation par mon rejet de vos idéaux matérialistes egocentrique, non le centre du monde n’est point votre nombril. A vos désirs de pouvoir je blasphème mes utopies, être heureux de rêver quand vous êtes triste de ce que vous n’avez pas..
Allez chante encore, ritournelle a faire ribambelle. Enivre de tes sons les demoiselles, mets des sourires sur le visage de tous les enfants, tourne le manège de cette vie qui fuit vers son néant.
2 commentaires -
Une musique comme un fil conducteur comme un lien vers une sensation ,vers une émotion sans contrepartie sans attache, douce mélodie qui nous éloigne (l'espace d'un instant) de nos vies ,des nos soucis .Nous pousse à chaque note un peu plus d'ailes pour survoler le superficiel , pour se baigner d'essentiel ;N'avons nous pas chacun notre répertoire comme une malle au trésor qu'on se plait a parcourir les jours de mélancolie , n'avons nous pas notre "playlist" pour chaque instant de vie. Baigné de son, de saturations , ou de symphonie doucement lentement à l'abandon nous glissons vers une perception divergente d'un monde de silence ou d'exubérance. Il faut parfois une vie pour apprécier certaine chose quand une note suffit à déclencher en nous multiple émotions.
1 commentaire -
Là posé devant soi comme une offrande, ces futiles heures
Passées à combattre nos chaines et nos rancœurs
Constat d’échec cuisant d’une partie de vie
Réalité sans fard ni paillette au crépuscule de nos envies,
Les étoiles dans les yeux n’ont brillées
Que le temps de tous ces premiers
Ces instants où l’on découvrait
Ces instants de nos invincibles
Où l’on se disait qu’il n’y aurait plus de jamais
Où nous étions souriants indivisibles,
A croire que rien n’arrête l’Amour de grandir
Et puis il y eu nos premiers soupirs
Imperceptibles comme une brise avant les orages
Intime au plus profond comme un outrage,
Douleurs croissantes de nos incompréhensions
Tout parait nauséeux quand le cœur pour l’autre ne bats plus
Régal de l’hideux quand ne nous parcourt plus le moindre frisson
Diffamations de ces mots qui s’écoulent comme le pu,
Le long fleuve devenant soudain torrent, de boue
Jusqu’au naufrage du bateau ivre sans proue
Ce bateau qu’on voulait croisière
Ne nous restait qu’à atteindre chacun son ile
Et comme un robinson vivre au mieux nos galères
En nos âmes et sans conscience du chemin fragile,
Et le temps, ce temps parfois qui dure, à ouvert ses portes
Pour y enfermer ce passé mélancolie, ces tristes cohortes
Les armées des remords s’en sont allées
En laissant un horizon presque immaculé
Une vie a croire pour un instant d’évidence
L’Amour n’est qu’un mot qu’on vit parfois avec négligence.
Shaka
Tu sais ce que c'est la mélancolie?
Tu as déjà vu une éclipse ?
Eh bien c'est ça : la lune qui se glisse devant le cœur, et le cœur qui ne donne plus sa lumière...
3 commentaires -
-
J'aurais aimé t'aimer Comme on aime le soleil
Te dire que le monde est beau
Et que c'est beau d'aimer
J'aurais aimé t'écrire Le plus beau des poèmes
Et construire un empire Juste pour ton sourire
Devenir le solei pour sécher tes sanglots
Et faire battre le ciel Pour un futur plus beau
Mais c'est plus fort que moi Tu vois je n'y peux rien
Ce monde n'est pas pour moi Ce monde n'est pas le mien
Damien Saez .
3 commentaires -
Revenir d’un voyage sans chemin
Revenir pour crier silence
Plus que pour expier ces maux
Revenir comme on relit les mots
Sans chercher à comprendre pourquoi
Sans chercher trace autre que soi
Revenir d’une nuit qui a perdue son soleil
D’un jour qui jamais ne se lève
D’un ciel gris ou noir
D’un horizon sans regard
Revenir de n’avoir été personne
Avant qu’a l’eternel le glas ne sonne
Revenir a ce qu’on donne
Plus qu’à ce qui nous assomme
Revenir à la fleur plus qu’a nos racines
Pour que parfum enfin se dessine
Senteur printemps, ombre de mélusine
Qu’à chaque pas les monts arides se déciment
Revenir puisqu’un jour
Il faut bien repartir.
Shaka
2 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires