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    il est probable que le temps passe trop vite pour qui prend son temps 

     


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    Comme une maladie , ce mal qui te ronge

    Comme une maison aux volets clos

    Et ces  murs qui transpirent  l’ennui

    Demeure sans vie , a oublier triste sourire

    Non je suis pas ta lumiere , encore moins mon paradis

    Les dents serrées pour ce cœur qu’on lacere

    L’enfer non ce n’est pas eux , l’enfer j’en suis le roi  

    Quand elle mangera ton cœur tu deviendras  fou

    Ne viens pas pleurer contre moi , tu es ma douleur

    Toutes ces ombres dont je ne vois que le malsain

    Il parait que ça valorise de faire du bien aux autres

    Moi je n’ai que le mal a vous offrir

    Allez frappe mon cœur encore

    Que je le sente battre encore

    Mes bras ne se levent plus que pour appeler  l’enfer

    L’amour comme vampire , a  m’abreuver de ton  exquis

    N’aie crainte je suis prisonnier de moi-même

    Refusant d’etre deux , fuyant  ceux la qui m’oblige a combat

    Toi là lecteur voyeur de detresse ,  t’es tellement mieux que moi

    Je peux mourir demain je n’ai peur de rien , sauf de moi

    Le jour ou volets seront ouvert , le chien aura crevé

    Shaka 


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  • merci  fleur  pour cette creation 

     

     

    Les gens font la conversation

    A la table des rois

    Les gens veulent garder raison

    Je leve mon verre à ma raison perdue

    Alors tant pis je regarde

    Les gens qui cherchent l’union

    Pour un débat sur soie

    Je leve mon verre à la passion qui me fuit

    Alors tant pis le cœur chavire

    Les gens autour de moi qui se prennent

    Les gens qui se croient qui se mentent

    Juste le plaisir de se dire que c’est possible

    Jusqu’au bout  croire le paraitre

    Alors tant pis je finis bouteille

    Pour glisser sous cette table

    Eux ont leurs dessous moi j’y reste

    Ne brillent chez eux que leur couverts

    Alors tant pis j’ai perdu lumiere

    Allez je prefere finir  leurs verres

    Que recevoir leur venin caché sous leurs sourires .

    Je me conjugue au passé  , la nuit jamais ne me quitte

    J’ai rangé couteau et pillule , au gré des  tragiques

    Non rien n’a de doux, mon cœur est prit par d’autres crimes

    Combien de fois mon cœur s’est noyé

    Dans l’ocean d’un regard ,

    J’ai perdu pied comme un marin sans son bateau

    A voguer  ,au combat des tempetes

    Plus jamais y aura de quais

    Sans cesse s’éloigne rivage

    Ne reste que leurs visages

    A chacune j’ai donné mon ame

    A chacune j’ai vendu tristesse

    A aucune je n’ai volé  le cœur

    De chacune reste un peu , en moi .

    Shaka 

     

     

    Il paraît qu'on a la vie devant nous
    que la jeunesse c'est la vertu
    et l'amour à s'en rendre fou
    on n'en a qu'un et je l'ai perdu
    au fond du sablier du temps
    t'es pas venue ou j'ai trop bu
    oui mon cœur s'est trop battu
    ramène moi
    qu'il est loin le temps des amours
    le temps des cœurs qui se serrent
    ouais des filles que l'on serre
    fort contre soi
    au croissant au lever du jour
    quand on s'aimait à la marelle
    les camarades pour toujours
    quand et quand tu reviendras

    on se quittera tous un beau jour
    on reviendra sur nos discours
    on croira qu'on a tout compris
    on aura rien compris du tout
    on sera riches rois de province
    on sera pauvres et sans le sou
    puisqu'avec les copains d'avant
    on serra tous morts ou beaux
    on se dira jamais vieillir
    puis on finira tous vieux cons
    a regretter c'qu'on a perdu
    celle qu'on aimait qui est pas venue
    quand on avait les dieux au corps
    quand on savait tromper la mort
    quand on lui mettait le doigt bien haut
    bien profond

    au temps des bals des lycées
    au temps des rêves, des amitiés
    au temps où on s'aimait qu'importe
    au temps des lettres sous la porte
    au temps des filles dans les bagnoles
    au temps des murs et des alcools
    au temps des rasoirs aux poignets
    au temps des jeux de nos amours
    au temps où c'est beau et c'est tout
    au temps du feu brûlant toujours
    au temps où chaque fille est un port
    au temps des dieux, des diables au corps
    au temps où l'on a peur de rien
    au temps où rien n'est impossible
    au temps où l'on aime ses copains
    a coup de lance-pierres sur les chemins

    les avions qui passent au dessus de nous
    les visages qu'on a croisés qu'on a perdus
    les gens qu'on a aimés puis qu'on n'aime plus
    les yeux qui sèchent au temps qui passe
    les amis qu'on a laissés derrière
    la vie qui perd de ses mystères
    les évidences qui vous lacèrent et puis qui tuent
    et la beauté des filles quand elles sont nues
    les liens du sang qui nous tiennent le cœur
    les croix qu'on porte et la chaleur
    de vous mes frères tenant l'espoir
    a bout de bras mes jours de gloire
    les parfums qu'on reconnaît plus
    les filles qu'on n'a jamais revues
    les jours de fêtes et les bals des lycées
    celles à qui on n'a jamais parlé
    ouais tout ce que la vie a emporté
    le muscle qui arrête pas de saigner
    les choses qu'on ne peut pas refaire
    tout ce qu'on aura laissé derrière
    les poussières et puis les rubis
    et les amis au fond des nuits
    dans les gorges des filles oui tout s'oublie
    l'hémorragie de nos mélancolies
    un jour bientôt face à la mort
    me reviendront à la mémoire
    toutes ces choses que j'ai oubliées
    ouais puis toi que j'ai aimé
    tu sais toujours face à la mort
    nous reviennent à la mémoire
    celles avec qui on a dansé
    les jours de fêtes et des bals des lycées
    celles avec qui on a dansé
    les jours de fête
    les jours de fête
    les jours de fête

    Damien SAEZ 

     

    Le Revenant

     

    Comme les anges à l’œil fauve, 
    Je reviendrai dans ton alcôve 
    Et vers toi glisserai sans bruit 
    Avec les ombres de la nuit ; 

    Et je te donnerai, ma brune, 
    Des baisers froids comme la lune 
    Et des caresses de serpent 
    Autour d’une fosse rampant. 

    Quand viendra le matin livide, 
    Tu trouveras ma place vide, 
    Où jusqu’au soir il fera froid. 

    Comme d’autres par la tendresse, 
    Sur ta vie et sur ta jeunesse, 
    Moi, je veux régner par l’effroi.

    Charles Baudelaire 


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      Comme jaillir des enfers , de nos propres enfers , comme un doigt bien haut aux médisants . 

     Toi tu juge et meprise ce que tu ne peux avoir , ce que tu ne connais pas 

     tu attends que l'autre t'apporte ce que tu souhaite 

     Et si l'autre n'avait pas ce que tu desire 

     Alors ne porte pas le fardeau de la colere en plus.  

    Et puis quoi , tu le sais l'autre ce qu'il est 

     Et puis quoi tu la sais  l'image que l'autre a de toi 

    Orgasmiques sont tes reves , mais seulement des reves

    A vouloir toucher ciel , on est plus a la marelle

    Là fenetre sur une toile , te voilà piegé a errer

    Par procuration des affinités

    Mon dieu t'arrives t'il de douter , de cette sincerité

    Moi j'avoue j'ai du mal ...... 

    Vivre désir au travers d'un écran , n'est ce pas là decadent ? 

    Allez va oublie que je suis , oublie ce petit rien 

    allez va dis toi que  ; l'essentiel est d'aimer ...un autre que soi . 

    Shaka 

     

     


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    Quand elles se font chattes

    Elles dansent à te montrer l’humide

    Éloigne-toi de moi

    Toi qui crois parler de beau

    Ne crois pas la connaitre, la vie

    Puisqu’a ton gout je n’ai rien

    Puisqu’à mon gout je ne suis rien

    La vie je l’ai prise, je l’ai finit jusqu'à l’infini.

    Et puis elles s’inondent

    A te vouloir en elles, à te vouloir jusqu'à leurs plaisirs

    Allez encore encore plus fort,

    Mes yeux ne pleurent plus que pour l’amer

    Mon cœur ne bats plus que pour des insipides,

    On est là à s’aimer, On est là pour se battre

    On est la pour saigner ces amours sans combattre

    On se murmure des impostures

    Contentes t’en, on  s’emmêle en mille postures.

    Mouchoir aux yeux, les amants reviennent les jours de pluie

    Les blessures comme oiseaux de passage, l’entends tu leurs cris

    Comme on aime colombine, comme on aime soleil

    J’aurais aimé t’emmener à Venise

    Mais y a pas de ports, pas de quais pour mon triste radeau.

    Shaka 


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     A chaque main que l'on tend 

    elle brule soit du désir soit des regrets 

    Shaka 


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