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A l’aube du jour qui s’éveille
Doucement muée de fraiche rosée
Tendre vers le chant des oiseaux une attentive oreille
Le visage happé par les vapeurs et parfum de café .
Sortir doucement de nos rêves .
Pour s’enfouir dans un triste réel
Tout ce gris sans attrait, myriade de faux bonheur
Ils se parent d’éclatantes couleurs
Comme si un rose éclat pouvait cache le noir de leurs peines
Ne vous méprenez pas car dans leur regard
Ne brille que la lueur de leurs peurs
En ce monde ici bas la mode est à l’hypocrisie
Au paraitre, qui ne fuit aucun dictat
A moins que tu ne sois, oh grand malheur, ce roi la.
A défaut si tu n’es pas enduit de colorant
Prends garde à leur remontrance
Toi qui ose le naturel, toi qui ose la différence.
Mais qui suis-je pour porter jugement
Est-ce a moi tout ce gris que leurs sourire me rends
Avant de porter critique sur ceux là
J’aurais du me juger bien bas .
Shaka
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